Miss Paris contre Entrevue : renvoi au 6 janvier
AFP
Paris - La demande de retrait des kiosques du magazine Entrevue qui a publié des photos très déshabillées de Kelly Bochenko, Miss Paris 2009 récemment destituée, a été renvoyée à mercredi, 10 heures, devant le TGI de Paris, ont annoncé lundi sur place les avocats des deux parties.
Kelly Bochenko
"Ce qui est détestable est que, dans la situation où il est, le magazine se fiche de ce qu'il a fait à Mlle Bochenko. Nous exigeons le retrait des kiosques pour limiter la casse. Ma cliente est dévastée par la publication de photos absolument privées", a ajouté Me Liénard qui "envisage une procédure pénale pour violation de la vie privée".
De son côté, l'avocat du magazine Entrevue, Me Richard Malka, a contesté que les clichés publiés aient été réalisés dans un cadre privé.
"Ce sont des photos professionnelles réalisées par un photographe professionnel. Nous avons une attestation de ce dernier. Cinq cents clichés ont été pris lors de cette séance à l'initiative de Mlle Bochenko qui a donc menti au comité Miss France", a affirmé Me Malka.
"La ligne éditoriale d'Entrevue depuis plusieurs années est de montrer celles (ndlr : les Miss) qui ont posé nues avant leur élection", a justifié par ailleurs l'avocat du magazine.
Le lendemain de la publication des photos, Miss Paris 2009 a été destituée par Geneviève de Fontenay pour "photos licencieuses contraires au règlement du Comité Miss France".
"C'est quand même elle qui a écarté les cuisses ! On ne va pas s'apitoyer sur son sort", a estimé Mme de Fontenay dans le quotidien suisse Le Matin.