Mme de Fontenay répond à Endemol : "Je ne suis ni gâteuse ni manipulée"

AFP

Paris - Geneviève de Fontenay a déclaré vendredi soir qu'elle n'était "ni gâteuse ni manipulée", en réponse à Endemol qui a estimé que son fils Xavier était l'instigateur de sa rupture avec la société de production du concours Miss France pour le compte de TF1.

Geneviève de Fontenay
Geneviève de Fontenay
"J'ai ma liberté de penser. Je ne suis ni gâteuse, ni manipulée et ce n'est pas aujourd'hui que je vais renoncer à ce qui était toute ma vie ", a dit la présidente et fondatrice du Comité Miss France dans un communiqué.

"Je défends peut être des valeurs ringardes, mais j'y crois et beaucoup avec moi", a-t-elle ajouté, affirmant par ailleurs à l'AFP que la clause de non concurrence opposée par Endemol en cas d'organisation d'un concours dissident en 2011 comme elle l'a annoncé "ne tient pas".

"La clause de non concurrence ne jouerait que si nous organisions une cérémonie Miss France. Personne ne peut nous empêcher d'organiser un autre concours de beauté avec une autre dénomination", a-t-elle dit.

Revenant sur ses reproches faits à Endemol, Geneviève de Fontenay estime que "Miss France ce n'est pas Miss Trash : les Miss France qui ont été élues depuis près de 60 ans sont comme moi et ne se reconnaissent pas dans cette évolution."

"Contrairement à ce que la société Miss France (NDLR : Endemol) prétend, rien n'était prémédité (...) Les dirigeants d'Endemol veulent faire de Miss France ce contre quoi je me suis toujours opposée et c'est pour cela que contrainte et forcée, j'ai tiré ma révérence", ajoute-t-elle.

"J'ai été une saltimbanque pendant 60 ans et recommencer à zéro, si cela doit m'arriver, ne me fait pas peur", dit encore Mme de Fontenay qui estime que les "dérives" dans l'organisation du concours Miss France par Endemol coïncident avec l'arrivée chez Endemol d'une filiale de Mediaset, le groupe de télévision italien de Sylvio Berlusconi.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :