Mohammed VI : "Le Maroc doit s’affirmer comme un pays d’opportunités et non d’opportunistes"
avec MAP
Le discours du Roi Mohammed VI, vendredi devant les représentants de la Nation, est porteur d'une vision résolument mobilisatrice et d'un échéancier précis pour donner des réponses opérationnelles à l'urgence de l'heure qu'est le chantier social.
Tous les attributs d'un discours fondateur d'une nouvelle approche faite de travail sérieux, de responsabilité collective et d'opérationnalité stratégique sont là.
Inciter les membres des formations politiques représentées au Parlement à apporter leur pierre à l'édifice de l'action sociale et à assumer le rôle qui leur revient, pour traduire dans les faits la feuille de route royale détaillée dans les discours du Trône et du 20 Août, s'avère un passage obligé pour améliorer la qualité des législations et des politiques publiques. Mais, décidément, une telle dynamique ne saurait porter ses fruits en l'absence d'une mobilisation nationale et d'un travail collectif qui, à leur tour, demandent un climat sain et une entraide renforcée entre différentes franges de la société, qui est foncièrement solidaire et sensible à l'intérêt national. C'est dans cet esprit-là que le Roi appelle de ses vœux à réduire les inégalités sociales, mais aussi et surtout, à améliorer et immuniser le vivre-ensemble de tous les Marocains.
L'urgence de ce chantier explique justement pourquoi le Souverain a ordonné l'activation de la présentation des différentes contributions en la matière dans le courant des trois prochains mois.
La responsabilité de collecter, d’agencer et de structurer les contributions et d’en élaborer les conclusions a été confiée à une commission ad hoc qui devra soumettre au Roi le projet du nouveau modèle de développement, dont les axes de réflexion avaient été définis, il y a un an, par le Souverain devant, précisément, les représentants de la Nation. Il s'agit non seulement d'entreprendre des politiques performantes à visage social et solidaire, mais de mobiliser les ressources, fédérer les moyens et l'initiative privée concrète en faveur des chantiers sociaux prioritaires.
Pour y parvenir, le Maroc a besoin aujourd’hui plus que jamais de vrais patriotes, mus par la seule volonté de défendre les intérêts de leur pays, de leurs concitoyens, exclusivement préoccupés par le souci de rassembler les Marocains et non de les diviser. "Notre pays fait face à des enjeux et à des défis multiples et imbriqués les uns dans les autres. Pour les relever, l’attentisme et les calculs étriqués ne sont guère permis", insiste le Souverain dans une invite sans équivoque au travail dévoué et passionné. Pour avancer sur cette voie solidaire, le Royaume doit s’affirmer comme un pays d’opportunités et non d’opportunistes, dans lequel chaque citoyen doit pouvoir s'épanouir, jouir des mêmes chances et tirer profit des richesses nationales sur un pied d'égalité avec ses concitoyens. En même temps, lance le discours royal, la Nation a besoin d’hommes d’État sincères et engagés à assumer avec abnégation les responsabilités qui leur incombent
En direction des jeunes en particulier, le Roi appelle à nouveau à la mise en adéquation entre formation et exigences du marché du travail pour faire en sorte que la formation professionnelle soit érigée en levier d’insertion dans la vie active. Sans oublier la place du secteur agricole en tant que marché à fort impact social en termes de créations d'emplois. C'est pourquoi le discours royal appelle à "une consolidation des acquis réalisés dans le domaine agricole et à la création de nouvelles activités génératrices d’emplois et de revenus, notamment en faveur des jeunes". A la clé, la perspective stratégique n'est autre que l’émergence d’une classe moyenne agricole susceptible d'exercer sa double vocation de facteur d’équilibre et de levier de développement socio-économique à l'image de la classe moyenne urbaine.
L'action sincère, la responsabilité collective et l'engagement étant les nouveaux mots d'ordre au plus haut niveau de l’État, l'institution législative est conviée instamment, aux côtés du gouvernement, à agir sur ce front-là en vue de rendre justice aux agriculteurs, en premier lieu les jeunes parmi eux. Il sera désormais question de mette au point des dispositifs innovants, susceptibles de faire émerger des coopératives agricoles productives, faciliter l’accès des investisseurs au foncier et de préserver la vocation agricole des terres.
Réhabiliter les petits agriculteurs n'est pas en reste dans cette dynamique sociétale qui doit, comme l'affirme le Souverain, avoir absolument pour priorités la commercialisation de leurs produits et la lutte sans merci contre les spéculations et la multiplication des intermédiaires.
Inciter les membres des formations politiques représentées au Parlement à apporter leur pierre à l'édifice de l'action sociale et à assumer le rôle qui leur revient, pour traduire dans les faits la feuille de route royale détaillée dans les discours du Trône et du 20 Août, s'avère un passage obligé pour améliorer la qualité des législations et des politiques publiques. Mais, décidément, une telle dynamique ne saurait porter ses fruits en l'absence d'une mobilisation nationale et d'un travail collectif qui, à leur tour, demandent un climat sain et une entraide renforcée entre différentes franges de la société, qui est foncièrement solidaire et sensible à l'intérêt national. C'est dans cet esprit-là que le Roi appelle de ses vœux à réduire les inégalités sociales, mais aussi et surtout, à améliorer et immuniser le vivre-ensemble de tous les Marocains.
L'urgence de ce chantier explique justement pourquoi le Souverain a ordonné l'activation de la présentation des différentes contributions en la matière dans le courant des trois prochains mois.
La responsabilité de collecter, d’agencer et de structurer les contributions et d’en élaborer les conclusions a été confiée à une commission ad hoc qui devra soumettre au Roi le projet du nouveau modèle de développement, dont les axes de réflexion avaient été définis, il y a un an, par le Souverain devant, précisément, les représentants de la Nation. Il s'agit non seulement d'entreprendre des politiques performantes à visage social et solidaire, mais de mobiliser les ressources, fédérer les moyens et l'initiative privée concrète en faveur des chantiers sociaux prioritaires.
Pour y parvenir, le Maroc a besoin aujourd’hui plus que jamais de vrais patriotes, mus par la seule volonté de défendre les intérêts de leur pays, de leurs concitoyens, exclusivement préoccupés par le souci de rassembler les Marocains et non de les diviser. "Notre pays fait face à des enjeux et à des défis multiples et imbriqués les uns dans les autres. Pour les relever, l’attentisme et les calculs étriqués ne sont guère permis", insiste le Souverain dans une invite sans équivoque au travail dévoué et passionné. Pour avancer sur cette voie solidaire, le Royaume doit s’affirmer comme un pays d’opportunités et non d’opportunistes, dans lequel chaque citoyen doit pouvoir s'épanouir, jouir des mêmes chances et tirer profit des richesses nationales sur un pied d'égalité avec ses concitoyens. En même temps, lance le discours royal, la Nation a besoin d’hommes d’État sincères et engagés à assumer avec abnégation les responsabilités qui leur incombent
En direction des jeunes en particulier, le Roi appelle à nouveau à la mise en adéquation entre formation et exigences du marché du travail pour faire en sorte que la formation professionnelle soit érigée en levier d’insertion dans la vie active. Sans oublier la place du secteur agricole en tant que marché à fort impact social en termes de créations d'emplois. C'est pourquoi le discours royal appelle à "une consolidation des acquis réalisés dans le domaine agricole et à la création de nouvelles activités génératrices d’emplois et de revenus, notamment en faveur des jeunes". A la clé, la perspective stratégique n'est autre que l’émergence d’une classe moyenne agricole susceptible d'exercer sa double vocation de facteur d’équilibre et de levier de développement socio-économique à l'image de la classe moyenne urbaine.
L'action sincère, la responsabilité collective et l'engagement étant les nouveaux mots d'ordre au plus haut niveau de l’État, l'institution législative est conviée instamment, aux côtés du gouvernement, à agir sur ce front-là en vue de rendre justice aux agriculteurs, en premier lieu les jeunes parmi eux. Il sera désormais question de mette au point des dispositifs innovants, susceptibles de faire émerger des coopératives agricoles productives, faciliter l’accès des investisseurs au foncier et de préserver la vocation agricole des terres.
Réhabiliter les petits agriculteurs n'est pas en reste dans cette dynamique sociétale qui doit, comme l'affirme le Souverain, avoir absolument pour priorités la commercialisation de leurs produits et la lutte sans merci contre les spéculations et la multiplication des intermédiaires.