Mort d'Abou Zeid: des tests ADN pour confirmer en Algérie
AFP
Alger - Des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d'Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, donné pour mort dans des combats au Mali, afin de tenter de confirmer son identité, a rapporté vendredi le quotidien algérien El Khabar.
La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré vendredi que l'annonce de la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, un des chefs les plus radicaux d'Aqmi, était "à prendre au conditionnel", en l'absence de "confirmation officielle".
Jeudi, la chaîne privée algérienne Ennahar TV avait rapporté qu'Abou Zeid, Mohamed Ghedir de son vrai nom, serait mort avec 40 autres islamistes dans l'extrême nord-est du du Mali.
La véritable identité d'Abou Zeid, un Algérien de 46 ans originaire de la localité de Debdeb, à la frontière algéro-libyenne, a été révélée pour la première fois au cours d'un procès à Alger en janvier 2012.
Il était alors jugé par contumace en même temps que onze accusés, détenus depuis 2010, dont cinq membres de sa famille, pour appartenance à un "groupe terroriste international", impliqué dans l'enlèvement de touristes étrangers en 2003.
Abou Zeid avait été condamné à la perpétuité tandis que les cinq membres de sa famille avaient écopé de 10 ans de prison chacun pour constitution de groupe armé international.
Abou Zeid était apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d'Abderrezak Le Para, ex-numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d'Aqmi, lors du spectaculaire enlèvement de 32 touristes européens dans le grand sud algérien.