Moscou attend des explications de l'OTAN avant d'engager la coopération militaire
RIA Novosti
La Russie compte obtenir de l'Alliance de l'Atlantique Nord des explications sur son attitude envers la Géorgie avant de développer une coopération militaire approfondie avec l'Alliance, a déclaré l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine.
"Après ce qui s'est passé au Caucase, après le soutien effréné apporté par l'Alliance au président géorgien Mikhaïl Saakachvili, il est difficile de parler à présent de coopération militaire approfondie. Nous voudrions avant entendre sinon des excuses, du moins des explications concernant la ligne politique de l'OTAN à l'égard de la Géorgie", a dit M.Rogozine dans une interview au journal Krasnaïa zvezda, dont le texte est publié mercredi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Les relations entre la Russie et l'OTAN se sont détériorées début août dernier, après l'envoi par Moscou de renforts dans le Caucase du Sud pour protéger ses ressortissants et les soldats de la paix russes attaqués par les Géorgiens. Les pays de l'Alliance ont accusé la Russie d'usage disproportionné de la force et ont suspendu les réunions du Conseil Russie-OTAN à tous les niveaux. La Russie a, pour sa part, gelé certains projets bilatéraux. Elle a notamment suspendu sa participation au programme "Partenariat pour la paix", a interrompu la coopération en matière de maintien de la paix et fermé le bureau d'information de l'OTAN à Moscou. Les autorités russes ont également refusé d'accueillir le secrétaire général de l'Alliance dans la capitale russe et ont annulé toutes les manoeuvres conjointes et suspendu les entrées de bâtiments de guerre de l'OTAN dans les ports russes. Dans le même temps, la Russie coopère toujours avec l'Alliance sur l'Afghanistan et a maintenu les groupes de travail pour le contrôle des armements conventionnels et la coopération dans l'espace aérien.
Les ambassadeurs de la Russie et des pays membres de l'OTAN ont repris le dialogue le 26 janvier dernier à Bruxelles.
Les relations entre la Russie et l'OTAN se sont détériorées début août dernier, après l'envoi par Moscou de renforts dans le Caucase du Sud pour protéger ses ressortissants et les soldats de la paix russes attaqués par les Géorgiens. Les pays de l'Alliance ont accusé la Russie d'usage disproportionné de la force et ont suspendu les réunions du Conseil Russie-OTAN à tous les niveaux. La Russie a, pour sa part, gelé certains projets bilatéraux. Elle a notamment suspendu sa participation au programme "Partenariat pour la paix", a interrompu la coopération en matière de maintien de la paix et fermé le bureau d'information de l'OTAN à Moscou. Les autorités russes ont également refusé d'accueillir le secrétaire général de l'Alliance dans la capitale russe et ont annulé toutes les manoeuvres conjointes et suspendu les entrées de bâtiments de guerre de l'OTAN dans les ports russes. Dans le même temps, la Russie coopère toujours avec l'Alliance sur l'Afghanistan et a maintenu les groupes de travail pour le contrôle des armements conventionnels et la coopération dans l'espace aérien.
Les ambassadeurs de la Russie et des pays membres de l'OTAN ont repris le dialogue le 26 janvier dernier à Bruxelles.