Moyen-Orient : le "deal du siècle" à nouveau reporté

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Le représentant spécial des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt, a parlé d'un report possible, au mois de novembre, de la divulgation du plan de paix au Moyen-Orient, qualifié de "Deal du siècle" par l'administration Trump.

Greenblatt a tenu ces propos, lundi, au cours de la conférence annuelle du Jerusalem Post à New York.

La raison évoquée par le représentant spécial pour ce report est l'organisation d'élections anticipées en Israël.

L'équipe du président américain, Donald Trump, prévoyait de dévoiler le plan de paix pendant cet été, mais il est possible qu'elle préfère attendre les résultats des élections anticipées organisées au mois de septembre en Israël et la formation du nouveau gouvernement.

Greenblatt a refusé de communiquer le moindre détail sur le contenu du plan de paix, "nous avons une chose très sensible entre les mains. Plus nous la maintiendrons au chaud avec le couvercle fermé, plus nous augmenterons ses chances de réussite", a-t-il insisté.

Jared Kushner, conseiller et gendre du président américain, Donald Trump, principal architecte du plan de paix, avait indiqué, dans un reportage accordé au magazine "Time" au mois d'avril, que le plan de paix au Moyen-Orient serait probablement dévoilé après le mois du Ramadan.

Le plan de paix devait initialement être dévoilé au début de l'année 2019, mais les développements politiques en Israël ont poussé le gouvernement américain à le reporter à plusieurs reprises.

Greenblatt a notamment assuré qu'aucun pays arabe ne sera poussé à adopter une position inconfortable pour lui vis à vis de la Palestine et qu'il faut se focaliser sur le prochain sommet de Bahreïn qui vise à proposer une projection de l'économie palestinienne en cas d'accord de paix.

Le sommet de Bahreïn se tiendra les 25 et 26 juin avec la participation des Etats-Unis, de l'Egypte, du Maroc, de la Jordanie, de l'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et du Qatar.

Les autorités palestiniennes avaient annoncé, qu'en raison des tensions vécues avec l'administration Trump, qu'aucun représentant palestinien ne participerait à ce sommet.

Interrogé sur les propos de l'ambassadeur américain, David Friedman, qui avait déclaré qu'Israël avait le droit d’annexer certaines parties de la Cisjordanie, l'émissaire des Etats-Unis a dit soutenir les propos de Friedman.


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