Nicolas Sarkozy et David Cameron en Libye pour une visite éclair

AFP

Tripoli - Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi peu après 10H30 (08H30 GMT) à Tripoli où il a rejoint le Premier ministre britannique David Cameron pour une visite éclair en Libye, la première de hauts dirigeants étrangers depuis la chute de la capitale le 23 août.

Nicolas Sarkozy et David Cameron
Nicolas Sarkozy et David Cameron
Le président Sarkozy est arrivé jeudi peu après 10H30 (08H30 GMT) accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Oui, nous pouvons confirmer que David Cameron est arrivé à Tripoli" en compagnie du ministre des Affaires étrangères William Hague, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Downing Street.

"Le Premier ministre doit rencontrer la direction du Conseil national de transition (CNT), dont le chef du CNT Moustapha Abdeljalil et son Premier ministre Mahmoud Jibril", précise un communiqué des services du Premier ministre britannique.

"Il doit annoncer un nouveau programme d'aide britannique pour soutenir le processus de transition vers une Libye libre, démocratique et ouverte" à toutes les composantes de la société, poursuit le texte.

La France, suivie par la Grande-Bretagne, a été le premier pays à reconnaître le CNT peu après le déclenchement de la rébellion.

Après s'être retrouvés à Tripoli, MM. Sarkozy et Cameron devaient visiter un hô pital à Tripoli et rencontrer la presse avant de se rendre à Benghazi (siège du CNT dans l'est de la Libye) d'où est partie la rébellion contre le colonel Kadhafi. Là, Nicolas Sarkozy retrouvera l'essayiste Bernard-Henri Levy, défenseur de la première heure des rebelles libyens.

La France et le Royaume Uni ont été en pointe dans l'intervention menée par l'Otan contre les troupes du dirigeant libyen, en fuite depuis la chute de son QG à Tripoli le 23 août.

Perçu comme un héros par les Libyens pour avoir été à leurs cô tés très tô t, Nicolas Sarkozy devait prononcer un discours sur la place de la Liberté à Benghazi.

"C'est un succès diplomatique, c'est un succès militaire, c'est un succès d'une certaine idée de la liberté, du rô le et de la place de la France dans le monde", a déclaré le ministre français de l'Economie François Baroin, sur la radio France Info.

"C'est un geste fort, c'est un moment historique, de même que c'était un moment historique de voir les premiers avions survoler à la fois les forces de Kadhafi et les forces de soulèvement. C'est un moment historique que de se rendre aujourd'hui en Libye", a-t-il insisté.


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