Niger: le groupe Etat islamique dans le grand Sahara revendique l'attaque ayant fait 18 morts
AFP
Niamey - Le groupe Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS)a revendiqué mercredi l'attaque de camp d'Inates (Ouest, à la frontière avec le Mali) qui a coûté la vie à 18 soldats nigériens lundi, a rapporté l'organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE.
"Les soldats du califat ont attaqué la base militaire d'Inates il y a deux jours", selon un communiqué qui parle de dizaines de morts et de blessés au sein des troupes nigériennes.
Mardi, le ministère de la Défense avait fait état d'un bilan de 18 soldats tués et de 4 disparus. Selon une source du ministère de l'Intérieur mercredi, les 4 disparus s'expliquent en fait par une mauvaise comptabilité des troupes présentes au moment de l'attaque.
Selon le message de l'EIGS, deux kamikazes ("hommes cherchant le martyre") se sont faits "exploser à l'intérieur de la base". "Après, les combattants ont attaqué le périmètre", selon le texte qui parle d'une bataille de "plusieurs heures".
L'EIGS assure que ses combattants ont fait fuir les soldats, se sont "emparés d'armes" et sont "retournés sains et saufs dans leurs positions".
Cette première attaque d'une base de l'armée a "commencé avec l'explosion de deux véhicules kamikazes à l'entrée du camp suivie des tirs des terroristes venus à motos. La riposte avec l'appui aérien des partenaires (français et américain) a permis de mettre l'ennemi en déroute hors de nos frontières", avait expliqué le ministère de la Défense mardi.
C'est dans cette même zone que 18 combattants de l'EIGS ont été tués lors d'une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin dans l'ouest du Niger.
L'opération conjointe s'était déroulée dans la région frontalière nord de Tongo Tongo où est actif un groupe de l'EIGS impliqué dans l'embuscade du 14 mai 2019 qui avait coûté la vie à 28 soldats nigériens.
En octobre 2017, l'EIGS avait revendiqué une attaque qui avait coûté la vie à quatre soldats américains et cinq militaires nigériens dans la zone de Tongo Tongo, située dans la région de Tillabéri (ouest), à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali.
Cette attaque survient au moment où Niamey accueille cette semaine (4 au 8 juillet) un sommet de l'Union africaine (UA) qui doit réunir une cinquantaine de chefs d'Etat. La capitale nigérienne, déjà habituellement fortement militarisée, fait l'objet d'un déploiement important de forces de sécurité en vue de cet événement que les autorités considèrent comme important pour l'image du pays.
Pays très pauvre, le Niger - comme ses voisins sahéliens, le Mali et le Burkina - fait face à des attaques récurrentes des groupes jihadistes dans l'Ouest. Le Niger est aussi confronté aux raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le Sud-Est.
Mardi, le ministère de la Défense avait fait état d'un bilan de 18 soldats tués et de 4 disparus. Selon une source du ministère de l'Intérieur mercredi, les 4 disparus s'expliquent en fait par une mauvaise comptabilité des troupes présentes au moment de l'attaque.
Selon le message de l'EIGS, deux kamikazes ("hommes cherchant le martyre") se sont faits "exploser à l'intérieur de la base". "Après, les combattants ont attaqué le périmètre", selon le texte qui parle d'une bataille de "plusieurs heures".
L'EIGS assure que ses combattants ont fait fuir les soldats, se sont "emparés d'armes" et sont "retournés sains et saufs dans leurs positions".
Cette première attaque d'une base de l'armée a "commencé avec l'explosion de deux véhicules kamikazes à l'entrée du camp suivie des tirs des terroristes venus à motos. La riposte avec l'appui aérien des partenaires (français et américain) a permis de mettre l'ennemi en déroute hors de nos frontières", avait expliqué le ministère de la Défense mardi.
C'est dans cette même zone que 18 combattants de l'EIGS ont été tués lors d'une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin dans l'ouest du Niger.
L'opération conjointe s'était déroulée dans la région frontalière nord de Tongo Tongo où est actif un groupe de l'EIGS impliqué dans l'embuscade du 14 mai 2019 qui avait coûté la vie à 28 soldats nigériens.
En octobre 2017, l'EIGS avait revendiqué une attaque qui avait coûté la vie à quatre soldats américains et cinq militaires nigériens dans la zone de Tongo Tongo, située dans la région de Tillabéri (ouest), à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali.
Cette attaque survient au moment où Niamey accueille cette semaine (4 au 8 juillet) un sommet de l'Union africaine (UA) qui doit réunir une cinquantaine de chefs d'Etat. La capitale nigérienne, déjà habituellement fortement militarisée, fait l'objet d'un déploiement important de forces de sécurité en vue de cet événement que les autorités considèrent comme important pour l'image du pays.
Pays très pauvre, le Niger - comme ses voisins sahéliens, le Mali et le Burkina - fait face à des attaques récurrentes des groupes jihadistes dans l'Ouest. Le Niger est aussi confronté aux raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le Sud-Est.