Niger : le parti au pouvoir divisé
BBCAfrique.com/Himadou Amadou
Miné par des dissensions internes depuis la chute, en mai 2007 par motion de censure, du gouvernement dirigé par son président, Hama Amadou, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) connaît désormais une scission avec la tenue de ce congrès extraordinaire.
Les deux clans qui se disputent la direction du parti présidentiel n’ont pas pu accorder leurs violons et aboutir à un consensus sur la gestion de leur formation politique.
Deux congrès parallèles ont eu lieu en même temps : d’un côté, les partisans de l’ex-premier ministre qui se sont opposés à toute idée de renouvellement des instances dirigeantes estimant, d’une part, que le mandat de Hama Amadou est toujours en vigueur et, d’autre part, qu’ il n’a pas été condamné par la justice malgré son arrestation pour un présumé détournement de fonds de cent million de francs CFA.
Ses fidèles qualifient ces accusations de complot visant à l’éliminer de la course à l’élection présidentielle de 2009.
L’autre aile dirigée par l’actuel premier ministre s’est investi, de son côté, au cours de ce congrès extraordinaire à l’élection d’un nouveau bureau.
Le Chef du gouvernement, Seini Oumarou, et le ministre de l’intérieur ont été élus, à l’unanimité, respectivement président et secrétaire général du parti.
Cette élection est contestée par les partisans de Hama Amadou qui ont tenu à réaffirmer à ce dernier tout leur soutien.
Le fait marquant de ce congrès extraordinaire reste la résolution des partisans de l’actuel premier ministre demandant au président de la république Mamadou Tandja de poursuivre ses actions à la tête du pays malgré le verrou constitutionnel.
Ce souhait a été exprimé, il y a deux mois, par un mouvement dit populaire pour la poursuite des actions du chef de l’Etat avec la remise d’un mémorandum au parlement dans lequel il exige la modification de la constitution
Deux congrès parallèles ont eu lieu en même temps : d’un côté, les partisans de l’ex-premier ministre qui se sont opposés à toute idée de renouvellement des instances dirigeantes estimant, d’une part, que le mandat de Hama Amadou est toujours en vigueur et, d’autre part, qu’ il n’a pas été condamné par la justice malgré son arrestation pour un présumé détournement de fonds de cent million de francs CFA.
Ses fidèles qualifient ces accusations de complot visant à l’éliminer de la course à l’élection présidentielle de 2009.
L’autre aile dirigée par l’actuel premier ministre s’est investi, de son côté, au cours de ce congrès extraordinaire à l’élection d’un nouveau bureau.
Le Chef du gouvernement, Seini Oumarou, et le ministre de l’intérieur ont été élus, à l’unanimité, respectivement président et secrétaire général du parti.
Cette élection est contestée par les partisans de Hama Amadou qui ont tenu à réaffirmer à ce dernier tout leur soutien.
Le fait marquant de ce congrès extraordinaire reste la résolution des partisans de l’actuel premier ministre demandant au président de la république Mamadou Tandja de poursuivre ses actions à la tête du pays malgré le verrou constitutionnel.
Ce souhait a été exprimé, il y a deux mois, par un mouvement dit populaire pour la poursuite des actions du chef de l’Etat avec la remise d’un mémorandum au parlement dans lequel il exige la modification de la constitution