Nour, une petite Syrienne qui rêve de devenir "championne" de karaté
AA
Alep (Syrie) - La petite Nour Setut, née en 2011 en Syrie, rêve de devenir championne du monde de karaté, un sport qu’elle a découvert grâce à ses parents, tous deux entraîneurs dans cette discipline.
Malgré le manque de moyens et la guerre, ils ont commencé à enseigner ce sport à leur fille dès qu’elle a commencé à marcher.
Le correspondant de l’Agence Anadolu a rencontré la petite Nour, âgée de six ans et demi.
Elle explique que quand les bombardements cessent à Alep, elle profite pour se rendre avec son père dans une ancienne salle de sport totalement détruite.
Ils passent des heures sur place pour s'entraîner, mais le plus souvent, à cause des attaques, c'est à la maison qu'elle pratique ce sport cher à son coeur, sous le regard aimant de ses parents.
"Je veux atteindre de hauts niveaux. Je veux devenir championne du monde et être connue partout", dit-elle à Anadolu
Son père, Wassim, explique qu'il a, dès le début, oeuvre avec sa femme à initier leurs enfants au sport, le meilleur moyen selon eux de se libérer l'esprit et de garder la forme.
"Je m’occupe de l’entrainement de Nour dans la salle de sport, mais quand ce n’est pas possible, sa mère s’occupe d’elle à la maison. Nous lui faisons, également, visionner des vidéos sur le karaté", a-t-il ajouté.
La famille de Nour a dû quitter Alep l’an dernier lors des évacuations après les intenses bombardements du régime syrien sur la ville.
"Nous nous sommes installés dans la ville de Kefer Karmin, à l’ouest d’Alep. Nous poursuivons nos entraînements ici. Nous avons trouvé une vieille maison abandonnée qui nous sert de salle d’entrainement", précise le père de Nour.
"Ce n’était pas évident de faire avancer le niveau de Nour dans des conditions aussi difficiles. Nous avons même rencontré beaucoup de difficultés pour trouver un kimono d’occasion pour elle ", note-t-il, ajoutant que le rêve de voir un jour sa fille prendre part à des compétitions mondiales, lui permet de garder espoir et d'avancer.
Le correspondant de l’Agence Anadolu a rencontré la petite Nour, âgée de six ans et demi.
Elle explique que quand les bombardements cessent à Alep, elle profite pour se rendre avec son père dans une ancienne salle de sport totalement détruite.
Ils passent des heures sur place pour s'entraîner, mais le plus souvent, à cause des attaques, c'est à la maison qu'elle pratique ce sport cher à son coeur, sous le regard aimant de ses parents.
"Je veux atteindre de hauts niveaux. Je veux devenir championne du monde et être connue partout", dit-elle à Anadolu
Son père, Wassim, explique qu'il a, dès le début, oeuvre avec sa femme à initier leurs enfants au sport, le meilleur moyen selon eux de se libérer l'esprit et de garder la forme.
"Je m’occupe de l’entrainement de Nour dans la salle de sport, mais quand ce n’est pas possible, sa mère s’occupe d’elle à la maison. Nous lui faisons, également, visionner des vidéos sur le karaté", a-t-il ajouté.
La famille de Nour a dû quitter Alep l’an dernier lors des évacuations après les intenses bombardements du régime syrien sur la ville.
"Nous nous sommes installés dans la ville de Kefer Karmin, à l’ouest d’Alep. Nous poursuivons nos entraînements ici. Nous avons trouvé une vieille maison abandonnée qui nous sert de salle d’entrainement", précise le père de Nour.
"Ce n’était pas évident de faire avancer le niveau de Nour dans des conditions aussi difficiles. Nous avons même rencontré beaucoup de difficultés pour trouver un kimono d’occasion pour elle ", note-t-il, ajoutant que le rêve de voir un jour sa fille prendre part à des compétitions mondiales, lui permet de garder espoir et d'avancer.