Nucléaire, Israël: Ban Ki-moon critique l'Iran devant les Non-Alignés

AFP

Téhéran - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a critiqué jeudi l'Iran pour son rejet des résolutions de l'ONU sur son programme nucléaire et ses menaces de destruction d'Israel, lors d'un discours à l'ouverture du 16eme sommet des pays Non-Alignés à Téhéran.

Nucléaire, Israël: Ban Ki-moon critique l'Iran devant les Non-Alignés
L'Iran doit "se conformer totalement aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et coopérer à fond avec l'Agence internationale de l'énergie atomique" (AIEA), a affirmé M. Ban en mettant en garde contre le déclenchement d'une "spirale de violence" autour de la question nucléaire iranienne.

"Dans l'intérêt de la paix et de la sécurité dans la région et dans le monde, je demande instamment au gouvernement iranien de prendre les mesures nécessaires pour rétablir la confiance internationale concernant le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a également appelé les dirigeants de "toutes les parties" dans la crise du nucléaire iranien à "mettre fin aux menaces provocatrices" qui pourraient "rapidement dégénérer en une spirale de violence".

Il faisait référence aux menaces d'Israël de mener des frappes militaires contre les sites nucléaires de l'Iran, accusé de chercher à se doter de l'arme nucléaire. Téhéran, qui nie avoir un programme nucléaire militaire, répond systématiquement en menaçant de détruire l'Etat hébreu en cas d'attaque.

Le secrétaire général de l'ONU a également fermement dénoncé dans son discours la négation de l'Holocauste et le déni du droit d'Israël à l'existence, régulièrement affirmés par les principaux dirigeant iraniens, dont le Guide suprême iranien Ali Khamenei et le président Mahmoud Ahmadinejad présents dans la salle.

"Je rejette fermement toute menace d'un Etat membre (de l'ONU) d'en détruire un autre, ou les commentaires outrageants niant des faits historiques comme l'Holocauste", a déclaré M. Ban.

"Affirmer qu'un autre Etat membre de l'ONU n'a pas le droit d'exister ou le décrire en des termes racistes est non seulement totalement mal mais menace également les principes mêmes (de l'ONU) que nous nous sommes tous engagés à défendre", a-t-il ajouté.


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