ONU: Le président du Niger salue "l'action décisive" de SM le Roi en faveur du climat
MAP
Nations-Unies (New York) – Le président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou, qui préside la Commission climat de la région du Sahel, a salué, dimanche à New York, le leadership et "l’action décisive" de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du climat en Afrique, à la veille de la tenue du Sommet Action Climat 2019 des Nations-Unies.
"Je tiens à rendre hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont je salue l’action décisive en faveur de l’action climat en Afrique", a déclaré le président nigérien, à l’occasion de la tenue au siège de l’ONU d’une réunion consultative de la Commission climat pour la région du Sahel.
Le président Issoufou a rappelé, à cet égard, que cette Commission avait été créée lors du Sommet africain de l’action tenu à l’initiative de Sa Majesté le Roi, en marge de la COP22 en novembre 2016 à Marrakech.
La Commission climat pour la région du Sahel a été mise en place afin de coordonner toutes les initiatives en cours en Afrique et celles qui peuvent être intégrées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Le président du Niger s’est, par ailleurs, alarmé de la situation actuelle au Sahel, où, en plus des défis climatiques, s’ajoutent d’autres défis sécuritaires dans la sous-région.
Pour lui, cette situation requiert une "réponse globale" de la part de la communauté internationale. "C’est l’approche la plus efficace face aux défis climatiques et sécuritaires dans la région du Sahel", a-t-il estimé.
De son côté, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a plaidé, lors de cette rencontre, pour une gestion durable des terres au Sahel qui serait à même d'amener à une transformation de la région sahélo-saharienne en un pôle économique viable.
Le président burkinabé a ainsi formulé le vœu que cette réunion de la Commission puisse favoriser de meilleures perspectives pour la mise en œuvre du plan de développement climat pour la région.
Pour sa part, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a souligné que le Sahel connait une "situation très particulière", en ce sens que la région est confrontée à un défi énorme qui représente une menace à la paix et la sécurité internationale, à savoir le terrorisme et l’extrémisme violent qui plombent le développement durable.
Le Sahel est devenu aussi un point de transit des trafics de tout genre, s’est encore alarmé le patron de la Commission de l’UA.
La réunion consultative de la Commission a été marquée par la participation de plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays africains membres, ainsi que du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, et de représentants de la France, du Royaume-Uni, et du système des Nations-Unies.
La Commission Climat de la Région du Sahel regroupe 17 pays provenant de trois sous régions africaines : Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est. Il s'agit du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Djibouti, Ethiopie, Érythrée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad. La Guinée-Bissau vient d’être associé à cette Commission.
Le président Issoufou a rappelé, à cet égard, que cette Commission avait été créée lors du Sommet africain de l’action tenu à l’initiative de Sa Majesté le Roi, en marge de la COP22 en novembre 2016 à Marrakech.
La Commission climat pour la région du Sahel a été mise en place afin de coordonner toutes les initiatives en cours en Afrique et celles qui peuvent être intégrées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Le président du Niger s’est, par ailleurs, alarmé de la situation actuelle au Sahel, où, en plus des défis climatiques, s’ajoutent d’autres défis sécuritaires dans la sous-région.
Pour lui, cette situation requiert une "réponse globale" de la part de la communauté internationale. "C’est l’approche la plus efficace face aux défis climatiques et sécuritaires dans la région du Sahel", a-t-il estimé.
De son côté, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a plaidé, lors de cette rencontre, pour une gestion durable des terres au Sahel qui serait à même d'amener à une transformation de la région sahélo-saharienne en un pôle économique viable.
Le président burkinabé a ainsi formulé le vœu que cette réunion de la Commission puisse favoriser de meilleures perspectives pour la mise en œuvre du plan de développement climat pour la région.
Pour sa part, le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a souligné que le Sahel connait une "situation très particulière", en ce sens que la région est confrontée à un défi énorme qui représente une menace à la paix et la sécurité internationale, à savoir le terrorisme et l’extrémisme violent qui plombent le développement durable.
Le Sahel est devenu aussi un point de transit des trafics de tout genre, s’est encore alarmé le patron de la Commission de l’UA.
La réunion consultative de la Commission a été marquée par la participation de plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays africains membres, ainsi que du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, et de représentants de la France, du Royaume-Uni, et du système des Nations-Unies.
La Commission Climat de la Région du Sahel regroupe 17 pays provenant de trois sous régions africaines : Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est. Il s'agit du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Djibouti, Ethiopie, Érythrée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad. La Guinée-Bissau vient d’être associé à cette Commission.