Paris compte sur le G7 pour encadrer la cryptomonnaie de Facebook
Reuters
Paris - La France compte veiller à ce que la communauté internationale fixe un cadre pour que la future cryptomonnaie de Facebook ne reste qu’un instrument de transaction sans devenir une monnaie souveraine, a déclaré mardi le ministre des Finances.
“Que Facebook crée un instrument de transaction, pourquoi pas. En revanche, que ça devienne une monnaie souveraine, il ne peut pas en être question”, a dit Bruno Le Maire sur Europe 1.
Pour éviter une telle issue, “nous allons demander des garanties”, notamment pour s’assurer que “cet instrument de transaction ne puisse être détourné par exemple pour du financement du terrorisme (...) pour le financement d’activités illicites”, a-t-il ajouté.
Alors que la France assure cette année la présidence du Groupe des sept (G7), le ministre a précisé avoir “demandé aux gouverneurs des banques centrales des sept pays membres du G7 de nous faire un rapport (sur le sujet) pour la mi-juillet, quand se tiendra le G7 des ministres des Finances à Chantilly” (Oise).
Bruno Le Maire entend définir avec eux les garanties nécessaires pour encadrer ce projet de création de monnaie par Facebook, “pour nous assurer qu’il n’y a pas de risque de financement illicite ou de risque pour le consommateur, parce qu’il faut évidemment (...) protéger (...) ceux qui utiliseront” cette cryptomonnaie.
Au-delà de la nécessité de maintenir la monnaie, “attribut de la souveraineté des Etats” entre les mains des Etats et non dans celles d’”entreprises privées qui répondent à des intérêts privés”, il s’inquiète également du fait qu’un tel instrument de transaction permettra au groupe de Mark Zuckerberg “d’accumuler à nouveau des millions et des millions de données”.
Autant de constats qui renforcent le ministre dans sa “conviction de la nécessité de réguler les géants du numérique, de s’assurer qu’ils ne se trouvent pas dans une situation monopolistique (...) et (sa) détermination à aboutir à une juste taxation des géants du numérique.”
Facebook doit présenter mardi son projet de cryptomonnaie, “Libra”, qui devrait être lancée dans les prochains mois.
Pour éviter une telle issue, “nous allons demander des garanties”, notamment pour s’assurer que “cet instrument de transaction ne puisse être détourné par exemple pour du financement du terrorisme (...) pour le financement d’activités illicites”, a-t-il ajouté.
Alors que la France assure cette année la présidence du Groupe des sept (G7), le ministre a précisé avoir “demandé aux gouverneurs des banques centrales des sept pays membres du G7 de nous faire un rapport (sur le sujet) pour la mi-juillet, quand se tiendra le G7 des ministres des Finances à Chantilly” (Oise).
Bruno Le Maire entend définir avec eux les garanties nécessaires pour encadrer ce projet de création de monnaie par Facebook, “pour nous assurer qu’il n’y a pas de risque de financement illicite ou de risque pour le consommateur, parce qu’il faut évidemment (...) protéger (...) ceux qui utiliseront” cette cryptomonnaie.
Au-delà de la nécessité de maintenir la monnaie, “attribut de la souveraineté des Etats” entre les mains des Etats et non dans celles d’”entreprises privées qui répondent à des intérêts privés”, il s’inquiète également du fait qu’un tel instrument de transaction permettra au groupe de Mark Zuckerberg “d’accumuler à nouveau des millions et des millions de données”.
Autant de constats qui renforcent le ministre dans sa “conviction de la nécessité de réguler les géants du numérique, de s’assurer qu’ils ne se trouvent pas dans une situation monopolistique (...) et (sa) détermination à aboutir à une juste taxation des géants du numérique.”
Facebook doit présenter mardi son projet de cryptomonnaie, “Libra”, qui devrait être lancée dans les prochains mois.