Pékin pourrait avoir son mot à dire dans la vente de TikTok
Reuters
PEKIN/SHANGHAI - Les nouvelles règles décidées par la Chine sur les exportations dans le domaine de la technologie ont pour conséquence que la vente par Bytedance des activités de TikTok aux Etats-Unis pourrait nécessiter l’aval de Pékin, a déclaré un expert chinois en relations commerciales sur un média d’Etat.
Le président américain Donald Trump a imposé à Bytedance de céder sa populaire application de vidéos TikTok aux Etats-Unis face aux inquiétudes sur la gestion des données privées de ses utilisateurs.
Microsoft et Oracle Corp font partie des candidats au rachat de ces actifs qui incluent également les activités de TikTok au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Mais la Chine a modifié tard vendredi la liste des technologies faisant l’objet d’interdictions ou de restrictions en matière d’exportations pour la première fois depuis douze ans.
De l’avis de Cui Fan, professeur en commerce international à l’Université de Commerce international et d’économie de Pékin, ces changements vont concerner TikTok.
“Si ByteDance prévoit d’exporter des technologies associées, il va devoir passer par les procédures d’agrément”, a déclaré le professeur dans un entretien avec l’agence Xinhua diffusé samedi.
Le ministère chinois du Commerce a ajouté 23 éléments à la liste des technologies concernées. Il peut falloir jusqu’à 30 jours pour obtenir un accord préliminaire en vue d’exporter une technologie.
“Nous étudions les nouvelles règles qui ont été publiées vendredi. Comme pour toute transaction transfrontalière, nous appliquerons les lois en vigueur, qui en l’espèce incluent celles des Etats-Unis et de la Chine”, a déclaré le secrétaire général de Bytedance Erich Andersen.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a dit s’opposer à la décision de Donald Trump concernant TikTok et a prévenu que Pékin défendrait les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.
Microsoft et Oracle Corp font partie des candidats au rachat de ces actifs qui incluent également les activités de TikTok au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Mais la Chine a modifié tard vendredi la liste des technologies faisant l’objet d’interdictions ou de restrictions en matière d’exportations pour la première fois depuis douze ans.
De l’avis de Cui Fan, professeur en commerce international à l’Université de Commerce international et d’économie de Pékin, ces changements vont concerner TikTok.
“Si ByteDance prévoit d’exporter des technologies associées, il va devoir passer par les procédures d’agrément”, a déclaré le professeur dans un entretien avec l’agence Xinhua diffusé samedi.
Le ministère chinois du Commerce a ajouté 23 éléments à la liste des technologies concernées. Il peut falloir jusqu’à 30 jours pour obtenir un accord préliminaire en vue d’exporter une technologie.
“Nous étudions les nouvelles règles qui ont été publiées vendredi. Comme pour toute transaction transfrontalière, nous appliquerons les lois en vigueur, qui en l’espèce incluent celles des Etats-Unis et de la Chine”, a déclaré le secrétaire général de Bytedance Erich Andersen.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a dit s’opposer à la décision de Donald Trump concernant TikTok et a prévenu que Pékin défendrait les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.