Poutine réagira aux référendums prorusses en Ukraine "en fonction du résultat"
AFP
Moscou - Le président russe Vladimir Poutine formulera sa réaction aux référendums d'indépendance dans l'est de l'Ukraine "en fonction du résultat", a annoncé son porte-parole dans des déclarations publiées lundi par le quotidien Kommersant.
M. Poutine réagira aux référendums "en fonction du résultat", "il est difficile de prévoir à l'avance" quelle sera cette réaction, selon le porte-parole, Dmitri Peskov.
Interrogé sur l'influence sur cette réaction du refus des séparatistes prorusses ukrainiens de reporter les référendums comme avait appelé M. Poutine la semaine dernière, il souligne que le président russe n'avait "pas demandé (le report) mais avait fait une recommandation".
M. Poutine avait appelé le 7 mai les séparatistes à reporter leurs référendums, dans un signe apparent d'apaisement, qui n'a cependant pas été suivi d'effet.
"Il était cependant difficile de s'y plier, même en prenant en compte l'autorité qu'exerce le président de la Russie", ajoute-t-il.
"Compte tenu des actions armées qui sont menées, les habitants (de l'est de l'Ukraine) étaient contraints d'agir selon leur propre plan et en prenant en compte la situation", poursuit M. Peskov.
Les séparatistes prorusses du bassin du Donbass, une des régions de l'est de l'Ukraine, ont revendiqué dès dimanche un oui massif à l'indépendance, sans attendre les résultats complets attendus lundi. La consultation est qualifiée de "farce" par Kiev et l'Occident, qui accuse Moscou de soutenir le séparatisme pour déstabiliser l'Ukraine.
M. Peskov qualifie de "bêtise absolue" ces critiques occidentales à l'égard de la Russie.
"Pourquoi les Occidentaux n'ont-ils pu empêcher l'utilisation de blindés (contre les séparatistes) et éviter que des civils pacifiques soient abattus?", interroge M. Peskov.
"Ils n'ont pas usé de leur influence, et ce n'ont pas de problème, alors que la Russie se retrouve coupable de tout", poursuit-il.
"Le plus important pour eux est de mener une élection (présidentielle anticipée, NDLR) et de clore la question juridique de la légalité du coup d'Etat qu'ils ont organisé", ajoute le porte-parole de M. Poutine, évoquant la chute fin février du président Viktor Ianoukovitch après trois mois de manifestations pro-occidentales qui s'étaient soldées dans un bain de sang à Kiev.
Interrogé sur l'influence sur cette réaction du refus des séparatistes prorusses ukrainiens de reporter les référendums comme avait appelé M. Poutine la semaine dernière, il souligne que le président russe n'avait "pas demandé (le report) mais avait fait une recommandation".
M. Poutine avait appelé le 7 mai les séparatistes à reporter leurs référendums, dans un signe apparent d'apaisement, qui n'a cependant pas été suivi d'effet.
"Il était cependant difficile de s'y plier, même en prenant en compte l'autorité qu'exerce le président de la Russie", ajoute-t-il.
"Compte tenu des actions armées qui sont menées, les habitants (de l'est de l'Ukraine) étaient contraints d'agir selon leur propre plan et en prenant en compte la situation", poursuit M. Peskov.
Les séparatistes prorusses du bassin du Donbass, une des régions de l'est de l'Ukraine, ont revendiqué dès dimanche un oui massif à l'indépendance, sans attendre les résultats complets attendus lundi. La consultation est qualifiée de "farce" par Kiev et l'Occident, qui accuse Moscou de soutenir le séparatisme pour déstabiliser l'Ukraine.
M. Peskov qualifie de "bêtise absolue" ces critiques occidentales à l'égard de la Russie.
"Pourquoi les Occidentaux n'ont-ils pu empêcher l'utilisation de blindés (contre les séparatistes) et éviter que des civils pacifiques soient abattus?", interroge M. Peskov.
"Ils n'ont pas usé de leur influence, et ce n'ont pas de problème, alors que la Russie se retrouve coupable de tout", poursuit-il.
"Le plus important pour eux est de mener une élection (présidentielle anticipée, NDLR) et de clore la question juridique de la légalité du coup d'Etat qu'ils ont organisé", ajoute le porte-parole de M. Poutine, évoquant la chute fin février du président Viktor Ianoukovitch après trois mois de manifestations pro-occidentales qui s'étaient soldées dans un bain de sang à Kiev.