Procès d'un homme accusé d'avoir tué sa femme et égorgé ses enfants
AFP
Le procès d'un homme accusé d'avoir brutalement tué sa femme enceinte et égorgé ses enfants, en 2014, a débuté lundi dans une ambiance lourde devant la cour d'assises du Val-de-Marne.
La famille des victimes, en pleurs, arborait des t-shirts imprimés avec le visage de la mère, tuée de treize coups de couteaux à 36 ans, et de ses deux enfants, âgés de 18 mois et cinq ans lors du triple meurtre.
L'accusé, un Roumain de 40 ans - il avait été présenté par erreur comme Moldave en 2014 -, qui travaillait comme électricien dans le bâtiment, encourt la réclusion criminelle à perpétuité et sera jugé jusqu'à vendredi. Il reconnaît le meurtre, mais n'a jamais été capable d'expliquer précisément son geste et a livré des souvenirs parcellaires tout au long de l'instruction.
Devant la cour lundi, il a brièvement évoqué les instants qui ont précédé son passage à l'acte, dans le petit appartement qu'il occupait au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). "Elle m'a dit: +Si tu fais comme lundi, c'est mieux que tu reviennes pas.+ Après, tout devient flou", a-t-il lâché en sanglotant, sans donner plus de précisions.
A-t-il interprété cette remarque comme une volonté de séparation? Ou bien les problèmes financiers du couple ont-ils servi de catalyseur? Après le crime, il a fui pendant quatre jours en Allemagne. Dans un hôtel à Francfort, les policiers ont retrouvé une lettre dans laquelle il explique préférer voir ses enfants mourir plutôt que mendier.
L'enquête a souligné les difficultés d'un couple modeste. Les finances - le couple gagnait 2.300 euros par mois, allocations comprises - et les enfants étaient des sujets de dispute réguliers entre l'électricien et sa femme, selon leurs proches.
La mère envoyait régulièrement de l'argent à sa famille en Roumanie. Elle avait aussi fait venir sa soeur et son beau-frère, qui partageaient un deux-pièces avec le couple et ses deux enfants. Les femmes dormaient dans la seule chambre avec eux, les hommes couchaient au salon.
"Pourquoi ne dormiez-vous pas avec votre femme?" a demandé le président à plusieurs reprises, étonné.
"Vous savez en France, c'est difficile d'avoir un logement", a éludé l'accusé, tête baissée.
L'accusé, un Roumain de 40 ans - il avait été présenté par erreur comme Moldave en 2014 -, qui travaillait comme électricien dans le bâtiment, encourt la réclusion criminelle à perpétuité et sera jugé jusqu'à vendredi. Il reconnaît le meurtre, mais n'a jamais été capable d'expliquer précisément son geste et a livré des souvenirs parcellaires tout au long de l'instruction.
Devant la cour lundi, il a brièvement évoqué les instants qui ont précédé son passage à l'acte, dans le petit appartement qu'il occupait au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne). "Elle m'a dit: +Si tu fais comme lundi, c'est mieux que tu reviennes pas.+ Après, tout devient flou", a-t-il lâché en sanglotant, sans donner plus de précisions.
A-t-il interprété cette remarque comme une volonté de séparation? Ou bien les problèmes financiers du couple ont-ils servi de catalyseur? Après le crime, il a fui pendant quatre jours en Allemagne. Dans un hôtel à Francfort, les policiers ont retrouvé une lettre dans laquelle il explique préférer voir ses enfants mourir plutôt que mendier.
L'enquête a souligné les difficultés d'un couple modeste. Les finances - le couple gagnait 2.300 euros par mois, allocations comprises - et les enfants étaient des sujets de dispute réguliers entre l'électricien et sa femme, selon leurs proches.
La mère envoyait régulièrement de l'argent à sa famille en Roumanie. Elle avait aussi fait venir sa soeur et son beau-frère, qui partageaient un deux-pièces avec le couple et ses deux enfants. Les femmes dormaient dans la seule chambre avec eux, les hommes couchaient au salon.
"Pourquoi ne dormiez-vous pas avec votre femme?" a demandé le président à plusieurs reprises, étonné.
"Vous savez en France, c'est difficile d'avoir un logement", a éludé l'accusé, tête baissée.