Puigdemont évoque "une autre solution que l'indépendance" catalane
Reuters
Madrid - Une autre solution que l‘indépendance est “toujours possible” en Catalogne, déclare l‘ancien président catalan Carles Puigdemont dans un entretien accordé au journal belge Le Soir de lundi.
”Je suis disposé et j‘ai toujours été disposé à accepter la réalité d‘une autre relation avec l‘Espagne, dit-il.
Interrogé sur une autre solution que l‘indépendance, Carles Puigdemont répond: “C‘est toujours possible ! Moi qui ai été indépendantiste toute ma vie, j‘ai travaillé pendant trente ans à obtenir un autre ancrage de la Catalogne dans l‘Espagne !”
“Je suis toujours pour un accord”, poursuit l‘ancien chef de l‘exécutif catalan, qui a posté sur son compte Twitter un lien vers cette interview.
Carles Puigdemont s‘est rendu à Bruxelles fin octobre après sa destitution par Madrid et la dissolution du Parlement de Barcelone. Il est sous le coup d‘un mandat d‘arrêt européen. Placé en garde à vue le 5 novembre, il a été remis en liberté le lendemain dans l‘attente de l‘examen de ce mandat par la justice belge.
Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s‘est rendu dimanche à Barcelone, pour la première fois depuis le début de la crise, et a appelé les électeurs à se mobiliser lors des élections du 21 décembre pour “rétablir la normalité”.
Malgré leur opposition à ce scrutin régional, imposé par Madrid pour sortir de l‘impasse politique, les deux formations indépendantistes, le PDeCat de Puigdemont et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), ont accepté d‘y participer.
Les deux partis ne sont toutefois pas parvenus à s‘entendre sur la formation d‘une liste commune, réduisant ainsi leurs chances d‘obtenir une majorité absolue dans le prochain parlement régional.
Interrogé sur une autre solution que l‘indépendance, Carles Puigdemont répond: “C‘est toujours possible ! Moi qui ai été indépendantiste toute ma vie, j‘ai travaillé pendant trente ans à obtenir un autre ancrage de la Catalogne dans l‘Espagne !”
“Je suis toujours pour un accord”, poursuit l‘ancien chef de l‘exécutif catalan, qui a posté sur son compte Twitter un lien vers cette interview.
Carles Puigdemont s‘est rendu à Bruxelles fin octobre après sa destitution par Madrid et la dissolution du Parlement de Barcelone. Il est sous le coup d‘un mandat d‘arrêt européen. Placé en garde à vue le 5 novembre, il a été remis en liberté le lendemain dans l‘attente de l‘examen de ce mandat par la justice belge.
Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s‘est rendu dimanche à Barcelone, pour la première fois depuis le début de la crise, et a appelé les électeurs à se mobiliser lors des élections du 21 décembre pour “rétablir la normalité”.
Malgré leur opposition à ce scrutin régional, imposé par Madrid pour sortir de l‘impasse politique, les deux formations indépendantistes, le PDeCat de Puigdemont et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), ont accepté d‘y participer.
Les deux partis ne sont toutefois pas parvenus à s‘entendre sur la formation d‘une liste commune, réduisant ainsi leurs chances d‘obtenir une majorité absolue dans le prochain parlement régional.