RDC : 96.000 enfants meurent chaque année avant d’atteindre "un mois" (UNICEF)
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Quelque 96 000 enfants meurent chaque année en République démocratique du Congo (RDC), pays listé parmi les plus pauvres de la planète avec un taux de mortalité néonatale très élevé, a indiqué mardi le fonds de Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) dans un nouveau rapport sur la mortalité néonatale, rendu public.
« En RDC un nouveau-né sur 35 meurt avant l’âge d’un mois, soit 96.000 nouveau-nés par an. En chiffre absolu, la RDC compte parmi les quatre pays au monde ayant le plus grand nombre de décès néonatals », synthétise l’UNICEF dans un communiqué parvenu à Anadolu après publication de ce rapport.
« Le nombre de décès des nouveau-nés reste élevé. La situation est aggravée, entre autres, par les conflits et les crises qui empêchent les femmes enceintes de recevoir des soins de santé appropriés pendant l’accouchement », a déclaré dans le communiqué Dr Tajudeen Oyewale, le Représentant de l’UNICEF en RDC.
Les complications de la prématurité, l’asphyxie ainsi que les infections néonatales telles que la septicémie et la pneumonie sont responsables de plus de 80% des décès néonatals, selon le rapport.
En RDC, « La majorité des décès des nouveau-nés en RDC peuvent être évités. Il suffit que des soins de santé abordables et de qualité soient accessibles à tous les nouveau-nés. Nous devons agir tous ensemble pour que cela se réalise », a insisté le chef de l’UNICEF dans ce plus grand pays d’Afrique subsaharienne.
Basée à New-York, l’UNICEF a annoncé le lancement d’une campagne mondiale pour « exiger » que des solutions soient offertes aux nouveau-nés du monde entier.
Les autorités congolaises ont déjà fait des progrès « considérables » pour remédier aux taux élevés de mortalité chez les nouveau-nés, a reconnu UNICEF demandant à tous les acteurs de santé en RDC « d’apporter une attention particulière » à la santé des enfants dès leur naissance et de prendre un engagement ferme pour le financement des services néonatals.
Le taux de mortalité infanto-juvénile, est passé de 148 pour mille naissances vivantes en 2007 à 104 en 2017, selon la même agence onusienne.
« Le nombre de décès des nouveau-nés reste élevé. La situation est aggravée, entre autres, par les conflits et les crises qui empêchent les femmes enceintes de recevoir des soins de santé appropriés pendant l’accouchement », a déclaré dans le communiqué Dr Tajudeen Oyewale, le Représentant de l’UNICEF en RDC.
Les complications de la prématurité, l’asphyxie ainsi que les infections néonatales telles que la septicémie et la pneumonie sont responsables de plus de 80% des décès néonatals, selon le rapport.
En RDC, « La majorité des décès des nouveau-nés en RDC peuvent être évités. Il suffit que des soins de santé abordables et de qualité soient accessibles à tous les nouveau-nés. Nous devons agir tous ensemble pour que cela se réalise », a insisté le chef de l’UNICEF dans ce plus grand pays d’Afrique subsaharienne.
Basée à New-York, l’UNICEF a annoncé le lancement d’une campagne mondiale pour « exiger » que des solutions soient offertes aux nouveau-nés du monde entier.
Les autorités congolaises ont déjà fait des progrès « considérables » pour remédier aux taux élevés de mortalité chez les nouveau-nés, a reconnu UNICEF demandant à tous les acteurs de santé en RDC « d’apporter une attention particulière » à la santé des enfants dès leur naissance et de prendre un engagement ferme pour le financement des services néonatals.
Le taux de mortalité infanto-juvénile, est passé de 148 pour mille naissances vivantes en 2007 à 104 en 2017, selon la même agence onusienne.