RDC / Ebola : le bilan s’élève à 1773 décès
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Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé, dimanche, que l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, déclarée depuis le 1er août 2018 , a déjà causé 1 773 décès au Nord-Kivu et en Ituri, deux provinces situées dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
"Depuis le début de l’épidémie (1er août 2018, ndlr), le cumul des cas est de 2.641, dont 2.547 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.773 décès dont 1.679 confirmés et 94 probables", souligne le ministère de la Santé, dans son premier bulletin, après une courte rupture, suite à la démission du ministre de la Santé, il y a une semaine.
Le nombre de malades pourrait augmenter, car 348 cas "suspects" sont "en cours d'investigation".
Quelque 760 personnes ont déjà été soignées et guéries, d'après la même source.
Parmi les victimes figurent les agents de santé. 41 agents de santé sont déjà décédés parmi les 141 contaminés.
Pour maîtriser l'épidémie et stopper sa propagation, les agents de santé vaccinent les malades et leurs contacts. Au total, 177.196 personnes ont été vaccinées en près d'une année.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré cette épidémie comme une urgence sanitaire de portée internationale après qu'elle ait atteint la ville de Goma, dont la population s’élève à près de deux millions d'habitants.
L'épidémie avait déjà franchi les frontières congolaises, touchant l'Ouganda. Dans ce pays, elle a fait deux victimes. Le ministère ougandais de la Santé a annoncé la semaine dernière que 42 jours se sont écoulés sans nouveau cas, ce qui signifie un retour à la normale dans ce pays voisin de la RDC.
Pour donner un nouvel élan à la riposte contre la maladie, le président congolais Félix Tshisekedi a placé les opérations sous sa commande, depuis le 20 juillet courant.
Il a fait appel au docteur Jean-Jacques Muyembe, l'un des chercheurs ayant découvert le virus Ebola en 1976.
Ce professeur et haut fonctionnaire congolais a été nommé à la tête de l'équipe d'experts congolais.
En raison de cette épidémie, l'Arabie saoudite a refusé le visa aux musulmans vivant en RDC et qui désiraient accomplir le devoir de pèlerinage à la Mecque.
L'OMS avait pourtant interdit aux pays d'appliquer des restrictions aux voyages et au commerce avec la RDC et ses ressortissants.
Le nombre de malades pourrait augmenter, car 348 cas "suspects" sont "en cours d'investigation".
Quelque 760 personnes ont déjà été soignées et guéries, d'après la même source.
Parmi les victimes figurent les agents de santé. 41 agents de santé sont déjà décédés parmi les 141 contaminés.
Pour maîtriser l'épidémie et stopper sa propagation, les agents de santé vaccinent les malades et leurs contacts. Au total, 177.196 personnes ont été vaccinées en près d'une année.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré cette épidémie comme une urgence sanitaire de portée internationale après qu'elle ait atteint la ville de Goma, dont la population s’élève à près de deux millions d'habitants.
L'épidémie avait déjà franchi les frontières congolaises, touchant l'Ouganda. Dans ce pays, elle a fait deux victimes. Le ministère ougandais de la Santé a annoncé la semaine dernière que 42 jours se sont écoulés sans nouveau cas, ce qui signifie un retour à la normale dans ce pays voisin de la RDC.
Pour donner un nouvel élan à la riposte contre la maladie, le président congolais Félix Tshisekedi a placé les opérations sous sa commande, depuis le 20 juillet courant.
Il a fait appel au docteur Jean-Jacques Muyembe, l'un des chercheurs ayant découvert le virus Ebola en 1976.
Ce professeur et haut fonctionnaire congolais a été nommé à la tête de l'équipe d'experts congolais.
En raison de cette épidémie, l'Arabie saoudite a refusé le visa aux musulmans vivant en RDC et qui désiraient accomplir le devoir de pèlerinage à la Mecque.
L'OMS avait pourtant interdit aux pays d'appliquer des restrictions aux voyages et au commerce avec la RDC et ses ressortissants.