Rohani dénonce la "guerre économique" de Trump contre l'Iran
Reuters
Dubai/Washington - Le président iranien Hassan Rohani a jugé mardi que la situation actuelle ne se prêtait pas à des discussions avec les Etats-Unis, qu’il a accusés de mener une “guerre économique” contre son pays à la suite du retrait américain de l’accord nucléaire de 2015 et du rétablissement par Washington des sanctions contre Téhéran.
Lundi, le président américain Donald Trump s’est dit disposé à discuter avec les représentants iraniens “quand ils seront prêts”, précisant qu’aucune discussion n’avait lieu actuellement.
“Aujourd’hui, la situation ne se prête pas à des discussions et notre seul choix est donc la résistance”, a déclaré Hassan Rohani dont les propos étaient rapportés par l’agence de presse Irna.
Le président iranien a comparé la situation actuelle de l’Iran avec celle des années 1980, quand le pays était engagé dans la guerre contre l’Irak.
Il a souligné que le gouvernement, face à la guerre économique actuelle, devait être doté de pouvoir spéciaux, notamment pour faire face aux difficultés dans les secteurs bancaire et pétrolier.
Mardi, les autorités judiciaires ont annoncé que dix hommes d’affaires avaient été condamnés à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, notamment pour “sabotage économique”, rapporte l’agence Fars.
L’an dernier, trois hommes d’affaires ont été exécutés en Iran pour “crimes économiques”.
“Aujourd’hui, la situation ne se prête pas à des discussions et notre seul choix est donc la résistance”, a déclaré Hassan Rohani dont les propos étaient rapportés par l’agence de presse Irna.
Le président iranien a comparé la situation actuelle de l’Iran avec celle des années 1980, quand le pays était engagé dans la guerre contre l’Irak.
Il a souligné que le gouvernement, face à la guerre économique actuelle, devait être doté de pouvoir spéciaux, notamment pour faire face aux difficultés dans les secteurs bancaire et pétrolier.
Mardi, les autorités judiciaires ont annoncé que dix hommes d’affaires avaient été condamnés à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, notamment pour “sabotage économique”, rapporte l’agence Fars.
L’an dernier, trois hommes d’affaires ont été exécutés en Iran pour “crimes économiques”.