Sahel : Environ 29,2 millions de personnes sont en insécurité alimentaire (FAO)
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Au Sahel, environ 29,2 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, dont 9,4 millions en insécurité alimentaire sévère, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans un rapport publié jeudi soir.
Le Sahel se retrouve dans cette situation malgré les efforts soutenus des gouvernements et de leurs partenaires pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
L’insécurité alimentaire au Sahel est causée par la « pauvreté chronique et de forte croissance démographique, l’insécurité et les aléas climatiques demeurent les principaux facteurs aggravant les besoins humanitaires », précise le rapport.
Les sécheresses et les inondations ne sont pas en reste sur ce tableau noir.
« Les niveaux sans précédent de déplacements de population fuyant l'insécurité dans la région, surtout dans le bassin du Lac Tchad (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) et le Mali, ainsi que dans les pays voisins (République centrafricaine et Soudan), exacerbent les défis auxquels sont confrontés les populations vulnérables », indique le texte.
D’après la FAO, dans la zone du Lac Tchad, plus de 6 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire « en raison des violences liées à Boko Haram ».
L’organisation l’onusienne relève que dans le cadre du Plan de réponse humanitaire pour le Sahel, la FAO lance un appel de 117,3 millions d’USD pour venir en aide à 4,1 millions de personnes.
La FAO estime que la priorité dans les semaines à venir est de « fournir à temps des semences et des engrais aux agriculteurs pour la production maraîchère de contre saison ainsi que pour les cultures irriguées axées sur la production de céréales, de légumineuses et de tubercules ».
Pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire au Sahel, la FAO vise à soutenir la production de variétés de semences adaptées au changement climatique ou la réhabilitation des terres agricoles dégradées.
L’insécurité alimentaire au Sahel est causée par la « pauvreté chronique et de forte croissance démographique, l’insécurité et les aléas climatiques demeurent les principaux facteurs aggravant les besoins humanitaires », précise le rapport.
Les sécheresses et les inondations ne sont pas en reste sur ce tableau noir.
« Les niveaux sans précédent de déplacements de population fuyant l'insécurité dans la région, surtout dans le bassin du Lac Tchad (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) et le Mali, ainsi que dans les pays voisins (République centrafricaine et Soudan), exacerbent les défis auxquels sont confrontés les populations vulnérables », indique le texte.
D’après la FAO, dans la zone du Lac Tchad, plus de 6 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire « en raison des violences liées à Boko Haram ».
L’organisation l’onusienne relève que dans le cadre du Plan de réponse humanitaire pour le Sahel, la FAO lance un appel de 117,3 millions d’USD pour venir en aide à 4,1 millions de personnes.
La FAO estime que la priorité dans les semaines à venir est de « fournir à temps des semences et des engrais aux agriculteurs pour la production maraîchère de contre saison ainsi que pour les cultures irriguées axées sur la production de céréales, de légumineuses et de tubercules ».
Pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire au Sahel, la FAO vise à soutenir la production de variétés de semences adaptées au changement climatique ou la réhabilitation des terres agricoles dégradées.