Sahel: vaste opération militaire conjointe en mars dans la zone des trois frontières
AFP
Paris - Les armées malienne, nigérienne et la force française Barkhane ont mené en mars une opération d'une envergure "inédite" aux confins du Mali et du Niger, qui a mobilisé près de 5.000 hommes et permis d'éliminer "un grand nombre de terroristes", selon l'état-major français.
"Du 3 au 23 mars, la force Barkhane, conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa) et nigériennes (FAN), a conduit l'opération MONCLAR dans la région des trois frontières", affirme l'état-major dans un communiqué.
"Cet engagement, inédit par le volume de forces engagées, a permis d'obtenir des résultats très significatifs concrétisés par la neutralisation d'un grand nombre de terroristes et la destruction ou saisie de très nombreuses ressources militaires", dont près de 80 motos, de l'armement, des munitions et du matériel nécessaire à la confection d'engins explosifs, selon le texte.
L'état-major souligne une "concentration des efforts sans précédent, impliquant près de 5.000 soldats", dont 1.700 Français, 1.500 militaires de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) et 1.500 soldats nigériens.
Elle "traduit directement la volonté de la force Barkhane, de la FC-G5 (force conjointe du G5 Sahel, NDLR) et des armées partenaires d'exercer une pression forte contre les groupes armés terroristes, notamment l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS)", souligne-t-il sans donner le nombre de jihadistes "neutralisés".
De source proche du dossier, ce bilan s'élève à "des dizaines" de combattants.
Le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel, réunis en sommet à Pau (sud-ouest de la France) le 13 janvier, avaient affirmé leur volonté d'accentuer leurs efforts militaires sur cette région des "trois frontières", en désignant l'EIGS comme l'ennemi prioritaire. Ils s'étaient également engagés à renforcer la coopération de leurs armées sur le terrain.
Ces opérations, menées "notamment dans le Liptako nigérien et le Gourma malien", ainsi qu'à la frontière malo-burkinabè, ont permis d'atteindre un "niveau de coordination inédit entre les forces qui opèrent dans la région", se félicite l'état-major français, en évoquant du partage de renseignement et un mécanisme "efficace" de commandement conjoint.
Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives dans la région des trois frontières, y revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année.
Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces dans le Sahel, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.
Les violences jihadistes - souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires -, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, cinq fois plus qu'en 2016, selon l'ONU, malgré la présence de forces africaines, onusiennes et internationales.
"Cet engagement, inédit par le volume de forces engagées, a permis d'obtenir des résultats très significatifs concrétisés par la neutralisation d'un grand nombre de terroristes et la destruction ou saisie de très nombreuses ressources militaires", dont près de 80 motos, de l'armement, des munitions et du matériel nécessaire à la confection d'engins explosifs, selon le texte.
L'état-major souligne une "concentration des efforts sans précédent, impliquant près de 5.000 soldats", dont 1.700 Français, 1.500 militaires de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) et 1.500 soldats nigériens.
Elle "traduit directement la volonté de la force Barkhane, de la FC-G5 (force conjointe du G5 Sahel, NDLR) et des armées partenaires d'exercer une pression forte contre les groupes armés terroristes, notamment l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS)", souligne-t-il sans donner le nombre de jihadistes "neutralisés".
De source proche du dossier, ce bilan s'élève à "des dizaines" de combattants.
Le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel, réunis en sommet à Pau (sud-ouest de la France) le 13 janvier, avaient affirmé leur volonté d'accentuer leurs efforts militaires sur cette région des "trois frontières", en désignant l'EIGS comme l'ennemi prioritaire. Ils s'étaient également engagés à renforcer la coopération de leurs armées sur le terrain.
Ces opérations, menées "notamment dans le Liptako nigérien et le Gourma malien", ainsi qu'à la frontière malo-burkinabè, ont permis d'atteindre un "niveau de coordination inédit entre les forces qui opèrent dans la région", se félicite l'état-major français, en évoquant du partage de renseignement et un mécanisme "efficace" de commandement conjoint.
Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives dans la région des trois frontières, y revendiquant la "neutralisation" de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année.
Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces dans le Sahel, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.
Les violences jihadistes - souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires -, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, cinq fois plus qu'en 2016, selon l'ONU, malgré la présence de forces africaines, onusiennes et internationales.