Sarkozy balaie le scénario d'un retour à LR
Reuters
Paris - Nicolas Sarkozy a démenti vendredi toute velléité de revenir à la tête des Républicains en homme providentiel, un rôle dans lequel le verraient bien certains de ses anciens lieutenants après la sortie de route du parti aux élections européennes.
Le maire de Nice Christian Estrosi, notamment, lui confierait volontiers une mission de “juge de paix”, qui “rassemble” et “fédère”, le temps de stabiliser la situation à droite.
“J’ai beaucoup de fidélité et d’amitié pour les militants, les électeurs, tous ceux qui m’ont fait confiance, je les aime beaucoup”, a déclaré l’ex-président à des journalistes de BFM TV et Quotidien en marge d’un déplacement à Belfort.
“Mais ce n’est plus mon quotidien, ce n’est pas ma responsabilité”, a-t-il précisé. “Je ne suis plus élu, ce n’est pas mon actualité, ce n’est pas ma vie.”
Après son échec à la présidentielle de 2012, l’ancien chef de l’Etat a tenté un premier retour dans l’arène, qui s’est soldé par un échec cinglant au premier tour de la primaire de la droite, face à Alain Juppé et celui qu’il qualifiait jadis de “collaborateur”, François Fillon, en 2016.
Il est par ailleurs sous la menace de plusieurs procès, dans l’affaire Bygmalion et celle dite “des écoutes”, et son nom apparaît encore dans des enquêtes en cours.
L’une de ces procédures, ouverte par le Parquet national financier, vise à faire la lumière sur l’usage que l’ex-président a pu faire d’argent liquide en grosses coupures, selon des informations de Mediapart confirmées à Reuters, vendredi, de source judiciaire.
A droite, sa popularité demeure toutefois élevée, comme en témoigne un sondage Elabe pour BFM TV paru la semaine dernière, Nicolas Sarkozy arrivant en tête d’un classement des “meilleurs leaders” dans le coeur des sympathisants LR.
Le parti qu’il a plusieurs fois dirigé traverse une crise sans précédent après sa déroute aux élections européennes (8,48%) et, dans la foulée, la démission de Laurent Wauquiez, jusque-là président, et le départ de Valérie Pécresse.
“J’ai beaucoup de fidélité et d’amitié pour les militants, les électeurs, tous ceux qui m’ont fait confiance, je les aime beaucoup”, a déclaré l’ex-président à des journalistes de BFM TV et Quotidien en marge d’un déplacement à Belfort.
“Mais ce n’est plus mon quotidien, ce n’est pas ma responsabilité”, a-t-il précisé. “Je ne suis plus élu, ce n’est pas mon actualité, ce n’est pas ma vie.”
Après son échec à la présidentielle de 2012, l’ancien chef de l’Etat a tenté un premier retour dans l’arène, qui s’est soldé par un échec cinglant au premier tour de la primaire de la droite, face à Alain Juppé et celui qu’il qualifiait jadis de “collaborateur”, François Fillon, en 2016.
Il est par ailleurs sous la menace de plusieurs procès, dans l’affaire Bygmalion et celle dite “des écoutes”, et son nom apparaît encore dans des enquêtes en cours.
L’une de ces procédures, ouverte par le Parquet national financier, vise à faire la lumière sur l’usage que l’ex-président a pu faire d’argent liquide en grosses coupures, selon des informations de Mediapart confirmées à Reuters, vendredi, de source judiciaire.
A droite, sa popularité demeure toutefois élevée, comme en témoigne un sondage Elabe pour BFM TV paru la semaine dernière, Nicolas Sarkozy arrivant en tête d’un classement des “meilleurs leaders” dans le coeur des sympathisants LR.
Le parti qu’il a plusieurs fois dirigé traverse une crise sans précédent après sa déroute aux élections européennes (8,48%) et, dans la foulée, la démission de Laurent Wauquiez, jusque-là président, et le départ de Valérie Pécresse.