Séminaire sur « la ligne de crédit « AFD » pour la maîtrise de l’énergie »
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L’Agence Nationale de Maîtrise de l’Energie (ANME) a organisé, jeudi, à Tunis, un séminaire sur «le lancement de la ligne de crédit de l’Agence Française de Développement (AFD) pour la maîtrise de l’énergie ».
Cette ligne de crédit française vient en appui au programme quadriennal de maîtrise de l’énergie (2008-2011) qui a pour objectif de réduire de 20%, la demande d’énergie primaire à l’horizon 2011, soit environ une réduction de l’ordre de 2 millions de Tonnes d’Equivalent Pétrole (TEP).
Il est à rappeler qu’outre l’AFD qui apporte sa ligne de crédit concessionnelle, l’Union Européenne apporte pour sa part une bonification supplémentaire sous forme de dons, alors que trois banques tunisiennes (BIAT,BT et UBCI) apportent, toutes trois, une partie du financement de l’investissement.
L’ANME apporte pour sa part un appui technique aux promoteurs de projets et aux banques tunisiennes impliquées. Quant aux promoteurs de projets, ils doivent assurer un autofinancement minimal de l’ordre de 15% pour obtenir par la suite un prêt maximal de 5 millions d’euros soit 9 millions de dinars, à un taux préférentiel de 4 à 5% échelonnés sur 12 ans maximum.
Ouvrant le séminaire, M.Abdelaziz Rassaâ, secrétaire d’Etat chargé des énergies renouvelables et des industries agroalimentaires, a souligné que la Tunisie est pleinement engagée dans une politique de maîtrise de l’énergie et d’utilisation des énergies renouvelables, et ce, dans un contexte mondial caractérisé par l’instabilité des marchés pétroliers et de ses conséquences sur la balance des paiements des pays importateurs nets de pétrole comme la Tunisie.
M.Rassâa a ainsi indiqué que la Tunisie veut porter la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie totale à hauteur de 13% à l’horizon 2011.
Il a rappelé que les besoins de financement de la Tunisie en la matière sont de l’ordre de 1100 millions de dinars dont 290 millions de dinars pour le secteur industriel et un besoin de 174 millions de dinars de financement par les banques.