Steve Marin : Un album post chambardements

canoe.ca/Cédric Bélanger

Toute une série de bouleversements personnels et professionnels ont présidé à la création de Mélodica, le deuxième album de Steve Marin, que son auteur, compositeur et interprète qualifie de «plus lumineux» que le précédent.

Marin en était aux premières ébauches du successeur de Passager du temps, il y a deux ans, quand sa vie a commencé à prendre une nouvelle tournure.
Il a d’abord obtenu la garde à temps complet de son enfant, en plein milieu de l’année scolaire, ce qui l’a incité à quitter son studio de Montréal pour aller habiter la banlieue.
Puis, insatisfait de la tournure que prenait son association avec Tacca, il a décidé de changer de compagnie de disques et s’est joint à Musicor.
«J’ai rencontré Pierre Marchand à la fin de 2007. Je lui ai envoyé le matériel en préproduction. Ça n’a pas été trop long que la chimie s’est faite. Ça a cliqué avec tout le monde», signale le chanteur, qui a lancé Mélodica, mardi dernier.
«Mon premier album était plus sombre. Ça parlait de dépression, de s’en sortir dans la vie. Mélodica est plus lumineux au niveau des textes, plus frais, plus positif. Ça a brassé pas mal dans ma vie et ça a donné un album touchant», dit Marin.
Approuvé par Hansard
Ce dernier a réalisé Mélodica en compagnie de Nico Lelièvre.
Signe du vent de positivisme qui souffle sur sa musique, le premier extrait s’intitule Habiter l’avenir. Marin reprend aussi un titre du groupe irlandais The Frames, Falling Slowly, qui devient Tomber lentement.
«Elle apparaissait sur la bande sonore du film The Feast Of Love. On l’a fait studio et on a décidé de la garder. Glen Hansard lui-même (le chanteur des Frames) a approuvé le résultat final», précise Marin.
L’artiste ne prévoit pas partir en tournée avant l’automne.
Il préfère laisser les gens connaître ses nouvelles chansons avant de prendre la route. Quelques apparitions dans des festivals estivaux sont tout de même au menu.


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