Suisse: Mis en cause dans le dossier Fifa, le procureur général démissionne
Reuters
Zurich - Le procureur général de Suisse Michael Lauber a remis sa démission vendredi à la suite d’une décision de justice confirmant des “violations du devoir de fonction” de sa part dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption présumée à la Fifa.
Le tribunal administratif fédéral reproche notamment à Michael Lauber d’avoir sciemment effectué de fausses déclarations à l’organe de surveillance du parquet suisse lors d’une enquête disciplinaire portant sur plusieurs rencontres avec le président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino.
“Dans l’intérêt des institutions, j’offre ma démission à la Commission judiciaire compétente. Les modalités seront discutées avec cette dernière directement”, dit le procureur général dans une déclaration personnelle diffusée par le ministère public de la Confédération suisse.
Le tribunal administratif fédéral a confirmé partiellement différentes “violations de ses devoirs de fonction” dont était accusé Michael Lauber à l’issue de l’enquête disciplinaire portant sur son comportement alors que ses services enquêtaient sur le scandale de corruption présumée au sein de l’instance dirigeante du football mondial.
Michael Lauber, à la tête du parquet suisse depuis 2012, a précisé dans son message qu’il continuait de “rejeter fermement l’accusation de mensonge” à son encontre.
“Dans l’intérêt des institutions, j’offre ma démission à la Commission judiciaire compétente. Les modalités seront discutées avec cette dernière directement”, dit le procureur général dans une déclaration personnelle diffusée par le ministère public de la Confédération suisse.
Le tribunal administratif fédéral a confirmé partiellement différentes “violations de ses devoirs de fonction” dont était accusé Michael Lauber à l’issue de l’enquête disciplinaire portant sur son comportement alors que ses services enquêtaient sur le scandale de corruption présumée au sein de l’instance dirigeante du football mondial.
Michael Lauber, à la tête du parquet suisse depuis 2012, a précisé dans son message qu’il continuait de “rejeter fermement l’accusation de mensonge” à son encontre.