"La coopération russo-britannique dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la réduction des armes de destruction massive est un succès. Je me rappelle de la rencontre avec le directeur groupe nucléaire public russe (Rosatom) Sergueï Kirienko. Il a souligné la puissance de notre partenariat avant de noter que le financement britannique rendait les activités des militants russes plus efficaces", a indiqué la diplomate.
Le rapport présenté à Moscou est consacré aux projets lancés par Londres en Russie et dans d'autres ex-républiques soviétiques dans le cadre du Partenariat global pour l'énergie atomique. Il expose la position politique et financière britannique à l'égard des problèmes de prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques.
Lancée en 2002 au sommet de Kananaskis, l'Initiative de réduction de la menace globale réunit les pays du G8, l'UE, l'Ukraine et quinze autres pays. La Grande-Bretagne s'est engagée à verser 750 millions de dollars pour sa réalisation. La Russie a augmenté sa contribution au Partenariat global pour l'énergie atomique de 2 à 6 millions de dollars.
Les parties ont déjà achevé la mise en oeuvre de plusieurs projets importants dans le domaine de la sûreté nucléaire et de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, a rappelé Mme Pringle. Toutefois, la Grande-Bretagne est toujours préoccupée par la menace de propagation des armes de destruction massive et la communauté internationale doit prendre d'autres mesures pour écarter les menaces terroristes et régler les problèmes relatifs aux programmes nucléaires iranien et nord-coréen, a conclu la diplomate.