Telecom Italia-Elliott critique le "cynisme" de Vivendi
Reuters
Milan - Le fonds activiste Elliott Advisors a jugé vendredi “cynique et intéressée” la démission des administrateurs de Vivendi au conseil de Telecom Italia visant à forcer l’opérateur télécoms italien à nommer un nouveau conseil.
Telecom Italia a annoncé jeudi la démission de huit administrateurs qui avaient été nommés par Vivendi, le premier actionnaire du groupe, quelques semaines seulement après le lancement de la campagne du fonds activiste Elliott contre la gouvernance de l’opérateur télécoms italien.
Cette initiative est interprêtée comme une tentative pour parer aux manoeuvres d’Elliott, qui détient potentiellement 5,74% du Telecom Italia, pour limiter l’influence de Vivendi.
Un nouveau conseil d’administration sera désigné le 4 mai par les actionnaires de l’opérateur télécoms.
“(Les membres du) conseil ont tout simplement abandonné leur poste pour gagner du temps”, a dit Elliott dans un communiqué, ajoutant que cela ne le surprenait pas au vu de “la dynamique derrière la campagne d’Elliott chez Telecom Italia pour améliorer tant la performance que la gouvernance”.
Vivendi n’a fait aucun commentaire sur le communiqué d’Elliott.
Dans une note, les analystes de Jefferies soulignent que les initiatives de Vivendi montrent que le groupe français prend très au sérieux la menace d’Elliott sur sa gouvernance de Telecom Italia.
“Nous pensons qu’Elliott (et ses partisans) restent bien placés pour s’assurer que le conseil d’administration de Telecom Italia après le 4 mai ne sera pas contrôlé par Vivendi.”
L’action Telecom Italia recule de 0,77% vers 10h25 GMT, alors que la Bourse de la Milan baisse de 1,56%.
Elliott a écrit à d’autres actionnaires pour demander la création d’un conseil d’administration “réellement indépendant”, estimant qu’”une mauvaise gestion” sous l’influence de Vivendi avait affecté la valorisation de Telecom Italia.
L’opérateur télécoms historique italien a perdu plus d’un tiers de sa capitalisation boursière depuis l’entrée de Vivendi dans son capital à la mi-2015.
Vivendi avait fini par nommer les deux tiers des membres du conseil de TIM, dont le président du conseil Arnaud de Puyfontaine, qui est aussi président du directoire du groupe français, déclenchant des inquiétudes au sein de la classe politique à Rome sur un actif considéré comme stratégique.
Cette initiative est interprêtée comme une tentative pour parer aux manoeuvres d’Elliott, qui détient potentiellement 5,74% du Telecom Italia, pour limiter l’influence de Vivendi.
Un nouveau conseil d’administration sera désigné le 4 mai par les actionnaires de l’opérateur télécoms.
“(Les membres du) conseil ont tout simplement abandonné leur poste pour gagner du temps”, a dit Elliott dans un communiqué, ajoutant que cela ne le surprenait pas au vu de “la dynamique derrière la campagne d’Elliott chez Telecom Italia pour améliorer tant la performance que la gouvernance”.
Vivendi n’a fait aucun commentaire sur le communiqué d’Elliott.
Dans une note, les analystes de Jefferies soulignent que les initiatives de Vivendi montrent que le groupe français prend très au sérieux la menace d’Elliott sur sa gouvernance de Telecom Italia.
“Nous pensons qu’Elliott (et ses partisans) restent bien placés pour s’assurer que le conseil d’administration de Telecom Italia après le 4 mai ne sera pas contrôlé par Vivendi.”
L’action Telecom Italia recule de 0,77% vers 10h25 GMT, alors que la Bourse de la Milan baisse de 1,56%.
Elliott a écrit à d’autres actionnaires pour demander la création d’un conseil d’administration “réellement indépendant”, estimant qu’”une mauvaise gestion” sous l’influence de Vivendi avait affecté la valorisation de Telecom Italia.
L’opérateur télécoms historique italien a perdu plus d’un tiers de sa capitalisation boursière depuis l’entrée de Vivendi dans son capital à la mi-2015.
Vivendi avait fini par nommer les deux tiers des membres du conseil de TIM, dont le président du conseil Arnaud de Puyfontaine, qui est aussi président du directoire du groupe français, déclenchant des inquiétudes au sein de la classe politique à Rome sur un actif considéré comme stratégique.