Il avait été admis mardi soir au service des grands brûlés de l'hôpital de La Conception. Son pronostic vital est "très incertain", avait alors déclaré le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

Le jeune homme s'est aspergé d'un liquide non identifié dans les toilettes de son établissement, le collège-lycée privé Saint-Joseph-Les-Maristes, situé dans le centre ville, qui restait ouvert mercredi.

Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place pour accueillir les élèves choqués.

Le jeune homme, qui se trouvait au deuxième étage au moment des faits, "a pu descendre dans la cour et s'est effondré devant un certain nombre d'élèves", avait précisé M. Dallest.

Il semblerait que ce soit "un jeune en difficulté scolaire dont les parents sont séparés" mais il est "trop tôt pour dire les raisons de ce geste", avait-il affirmé, ajoutant qu'il avait pu être influencé "par ce qu'il a pu voir dans les médias sur l'Afrique du Nord".

La direction de l'établissement devait diffuser un communiqué à la mi-journée.