Tunisie : Marzouki accuse les Emirats Arabes Unis d'avoir mené des contre-révolutions dans la région
AA
L'ancien président tunisien Moncef Marzouki a accusé les Émirats arabes unis d'avoir mené et soutenu des contre-révolutions dans les pays du Printemps arabe.
C’est ce qui ressort de son intervention, par visioconférence, lors de la conférence organisée, jeudi soir, par le parti marocain d’opposition “l'Istiqlal”, concernant “les transformations internationales provoquées par la pandémie du coronavirus.
Pour Marzouki, “Mohammed bin Zayed, le prince héritier d'Abu Dhabi, est responsable de l’anéantissement du Printemps arabe. Il avait auparavant tenté de le détruire en Tunisie, et il le fait aujourd'hui en Libye”.
En effet, plusieurs politiciens et militants accusent les Émirats arabes unis (EAU) d’entraver le processus démocratique en Tunisie en cherchant et à confisquer la décision souveraine du pays.
L’ancien président tunisien a considéré que “le rôle des EAU pour mener les contre-révolutions dans les pays de la région est connu, toutefois, la vague du Printemps arabe ne s'est pas arrêtée et elle reviendra à nouveau au front".
“Bin Zayed et Mohammed bin Salman (prince héritier saoudien) sont responsables de catastrophe humanitaire et des crimes de guerre au Yémen. Ils devraient être traduits devant la Cour pénale internationale”, a-t-il poursuivi.
Depuis mars 2015, une coalition arabe, dirigée par l'Arabie saoudite, a mené des opérations militaires face aux Houthis soutenus par l'Iran. Plusieurs rapports indiquent que “les Émirats arabes unis avaient dépensé beaucoup d'argent pour armer et former des forces parallèles à cet effet”.
Aucune réponse n’a été émise par le prince héritier saoudien sur les accusations de Marzouki, alors que les EAU nient souvent les accusations selon lesquelles ils transféraient des armes en Libye, affirmant être attachés à l'embargo de l'ONU.
De son côté, le délégué permanent de la Libye auprès des Nations Unies, Taher al-Sunni avait affirmé, mardi, que son pays poursuivra les EAU devant les tribunaux internationaux, pour leur implication dans la fourniture d'un soutien militaire aux troupes du général à la retraite Khalifa Haftar.
“Le gouvernement libyen a en sa possession des preuves que les Émirats arabes unis avaient violé l'embargo sur les armes imposé depuis 2011”, avait expliqué al-Sunni lors d’un entretien accordé à la chaîne qatarie Al-Jazeera.
Pour Marzouki, “Mohammed bin Zayed, le prince héritier d'Abu Dhabi, est responsable de l’anéantissement du Printemps arabe. Il avait auparavant tenté de le détruire en Tunisie, et il le fait aujourd'hui en Libye”.
En effet, plusieurs politiciens et militants accusent les Émirats arabes unis (EAU) d’entraver le processus démocratique en Tunisie en cherchant et à confisquer la décision souveraine du pays.
L’ancien président tunisien a considéré que “le rôle des EAU pour mener les contre-révolutions dans les pays de la région est connu, toutefois, la vague du Printemps arabe ne s'est pas arrêtée et elle reviendra à nouveau au front".
“Bin Zayed et Mohammed bin Salman (prince héritier saoudien) sont responsables de catastrophe humanitaire et des crimes de guerre au Yémen. Ils devraient être traduits devant la Cour pénale internationale”, a-t-il poursuivi.
Depuis mars 2015, une coalition arabe, dirigée par l'Arabie saoudite, a mené des opérations militaires face aux Houthis soutenus par l'Iran. Plusieurs rapports indiquent que “les Émirats arabes unis avaient dépensé beaucoup d'argent pour armer et former des forces parallèles à cet effet”.
Aucune réponse n’a été émise par le prince héritier saoudien sur les accusations de Marzouki, alors que les EAU nient souvent les accusations selon lesquelles ils transféraient des armes en Libye, affirmant être attachés à l'embargo de l'ONU.
De son côté, le délégué permanent de la Libye auprès des Nations Unies, Taher al-Sunni avait affirmé, mardi, que son pays poursuivra les EAU devant les tribunaux internationaux, pour leur implication dans la fourniture d'un soutien militaire aux troupes du général à la retraite Khalifa Haftar.
“Le gouvernement libyen a en sa possession des preuves que les Émirats arabes unis avaient violé l'embargo sur les armes imposé depuis 2011”, avait expliqué al-Sunni lors d’un entretien accordé à la chaîne qatarie Al-Jazeera.