Tunisie: l'opposant Mustapha Ben Jaâfar candidat à la présidentielle d'octobre
AP
Figure emblématique de l'opposition en Tunisie, le Dr Mustapha Ben Jaâfar a été investi candidat à l'élection présidentielle prévue en octobre prochain, a-t-on appris dimanche.
L'investiture a été adoptée à l'issue du congrès de son parti, le Forum démocratique pour les libertés et le travail (FDLT), tenu ce week-end et qui l'a "réélu" à sa tête.
C'est le cinquième dirigeant de l'opposition à vouloir se présenter au suffrage des Tunisiens face à l'actuel chef de l'Etat, Zine El Abidine Ben Ali, soutenu par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) au pouvoir.
"Je vais m'investir pour ouvrir de nouveaux horizons politiques qui soient à la mesure des aspirations des Tunisiens", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Son souhait est de voir "le verrouillage actuel dépassé pour céder la place à un climat d'ouverture réelle".
Fondateur du FDLT en 1994 et cofondateur de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) en 1975, ce vieux routier, 69 ans, mais qui ne fait pas son âge, "ne désespère pas de voir les règles du jeu changer".
Il plaide pour des réformes politiques qui limiteraient à deux le nombre des mandats présidentiels et appelle à la garantie des droits d'organisation, de réunion et d'expression et à une amnistie générale.
Relayant d'autres candidats, il préconise aussi de confier l'organisation des scrutins à une structure indépendante, en remplacement du ministère de l'Intérieur, pour que "les élections gagnent en crédibilité et ne soient pas comme les précédentes".
C'est le cinquième dirigeant de l'opposition à vouloir se présenter au suffrage des Tunisiens face à l'actuel chef de l'Etat, Zine El Abidine Ben Ali, soutenu par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) au pouvoir.
"Je vais m'investir pour ouvrir de nouveaux horizons politiques qui soient à la mesure des aspirations des Tunisiens", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Son souhait est de voir "le verrouillage actuel dépassé pour céder la place à un climat d'ouverture réelle".
Fondateur du FDLT en 1994 et cofondateur de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) en 1975, ce vieux routier, 69 ans, mais qui ne fait pas son âge, "ne désespère pas de voir les règles du jeu changer".
Il plaide pour des réformes politiques qui limiteraient à deux le nombre des mandats présidentiels et appelle à la garantie des droits d'organisation, de réunion et d'expression et à une amnistie générale.
Relayant d'autres candidats, il préconise aussi de confier l'organisation des scrutins à une structure indépendante, en remplacement du ministère de l'Intérieur, pour que "les élections gagnent en crédibilité et ne soient pas comme les précédentes".