Un homme suspecté d'avoir enlevé et agressé une fillette dans l'Ain
AP
Lyon - Un homme de 39 ans soupçonné d'avoir enlevé et agressé une fillette de 5 ans dimanche après-midi à Niévroz (Ain) est actuellement hospitalisé à Lyon sous la garde des gendarmes, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie. Il avait été interpellé dimanche en fin de journée au volant de son véhicule après avoir tenté à plusieurs reprises d'échapper aux militaires.

Sa victime présumée est elle toujours en observation à l'hô pital de Bourg-en-Bresse (Ain) où "son état a été jugé satisfaisant". Entendue par un enquêteur spécialisé de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de la gendarmerie, la fillette a indiqué que "quelque chose s'est passé" selon ses mots. "Elle était choquée", a-t-on ajouté de même source.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la petite fille avait disparu dimanche vers 13h alors qu'elle faisait du vélo devant son domicile à Niévroz. Le deux-roues et une de ses chaussures avaient été ensuite découverts par ses parents qui avaient donné l'alerte. Rapidement, les gendarmes avaient mobilisé des moyens humains importants et un hélicoptère pour retrouver l'enfant, aidés par des riverains.
Vers 18h50, un habitant de Niévroz avait vu la fillette dont les vêtements étaient déchirés sortir d'une Audi TT grise. Signalé aux gendarmes, le véhicule avait tenté une première fois d'échapper à un barrage de gendarmerie. Après son passage sur la herse, deux de ses pneus avaient éclaté tandis qu'un militaire avait fait feu dans sa direction.
La voiture suspecte avait ensuite tenté de forcer un second barrage, percutant deux véhicules militaire et civil avant de finalement s'arrêter. Le suspect a finalement "été arrêté et interpellé sur la commune de Balan après avoir forcé plusieurs barrages de gendarmerie. Les gendarmes ont dû faire usage de la force, de ce fait, pour interpeller le suspect", a résumé Charlotte Millon, substitut du procureur de la République de Bourg-en-Bresse.
"L'homme n'a pas été blessé mais il a été pris d'un malaise", a précisé la gendarmerie. Ce dernier avait déjà été mis en cause dans le cadre d'une enquête portant sur la détention d'images pédopornographiques.