Universités: La police évacue le site de Censier Paris 3

Reuters

Paris - Les forces de l’ordre sont intervenues tôt lundi matin pour évacuer le site de Censier, de l’université Paris 3-Sorbonne nouvelle dans le 5e arrondissement de Paris, qui était bloqué depuis le 8 avril, a annoncé la préfecture de police de Paris.

“Effectuée dans le cadre d’une réquisition de la force publique formulée par le président de l’université de Paris 3, cette évacuation, qui a concerné une cinquantaine de personnes, s’est faite dans le calme et sans aucun incident”, indique la préfecture de police dans un communiqué.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, a indiqué que le président de l’université avaofrt estimé qu’il n’était plus en mesure d’assurer la sécurité du site.

“Le président a signalé une détérioration du système électrique jeudi et puis, vendredi, il y a eu des affrontements entre des étudiants et des personnes présentes sur le site, avec une personne qui a été hospitalisée”, a déclaré la ministre sur Europe 1.

L’intervention à Censier “a permis de découvrir plusieurs centaines de bouteilles vides et du matériel destiné à confectionner des engins incendiaires, ainsi que des banderoles affichant des slogans habituellement utilisés par les black-blocs”, indique la préfecture de police en faisant allusion à la mouvance anarchiste radicale.

“Quelques dégradations ont par ailleurs été commises dans les lieux”, ajoute-t-elle, en soulignant que “tous ces éléments sont en cours de constatations aux fins d’exploitation dans un cadre judiciaire”.

Les forces de l’ordre étaient déjà intervenues le 20 avril pour évacuer le site universitaire de Tolbiac, dans le 13e arrondissement de Paris, qui était à la pointe de la contestation contre la réforme des conditions d’accès à l’enseignement supérieur.

Des occupations se poursuivent dans un nombre limité d’universités en France, dont Rennes 2 et Lyon 2.

Le tribunal administratif de Toulouse doit rendre ce lundi sa décision sur un recours contre l’occupation du site de l’université Toulouse 2 Jean Jaurès.


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