Visite très discrète du ministre turc de la Défense au Pentagone
AFP
Washington - Le chef du Pentagone Patrick Shanahan a reçu mardi en toute discrétion le ministre turc de la Défense Hulusi Akar, alors que les relations entre Washington et Ankara sont très tendues.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en tant que "partenaires stratégiques", a indiqué le Pentagone dans un bref communiqué publié après la rencontre, qui n'avait pas été annoncée à la presse, contrairement à l'habitude.
"Ils se sont concentrés au cours de leurs discussions sur leurs intérêts, et non leurs positions, et sur l'importance de la coopération américano-turque, sur le plan bilatéral et en tant qu'alliés de l'Otan", ajoute le communiqué, qui ne mentionne pas les sujets qui fâchent dans les relations entre les deux pays: la coopération des Etats-Unis avec les Kurdes dans le nord de la Syrie et la décision d'Ankara d'acheter le système antimissile russe S-400.
La presse est habituellement autorisée à filmer le début des rencontres bilatérales du ministre américain de la Défense, ce qui permet aux journalistes de poser une ou deux questions aux participants.
La discrétion observée mardi est apparue comme un effort destiné à éviter aux deux hommes d'être interrogés sur les tensions en cours.
Ankara menace depuis des mois de lancer une offensive dans le nord-est syrien contre des milices kurdes syriennes qu'il considère comme "terroristes", mais qui sont alliées de Washington dans la lutte contre le groupe Etat islamique.
Par ailleurs, Ankara a entrepris d'acheter, en même temps, des S-400 russes et des F-35 américains, mais les Etats-Unis redoutent que cela ne mette en danger les secrets technologiques de leurs F-35, des avions de chasse ultrasophistiqués. L'administration Trump a donc suspendu début avril la livraison au gouvernement turc d'équipements liés à ces avions.
Cela n'a pas paru ébranler le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a déclaré la semaine dernière que la Turquie pourrait en fait avancer la date de livraison du S-400 russe, prévue en juillet, et non l'annuler comme le demande Washington.
"Ils se sont concentrés au cours de leurs discussions sur leurs intérêts, et non leurs positions, et sur l'importance de la coopération américano-turque, sur le plan bilatéral et en tant qu'alliés de l'Otan", ajoute le communiqué, qui ne mentionne pas les sujets qui fâchent dans les relations entre les deux pays: la coopération des Etats-Unis avec les Kurdes dans le nord de la Syrie et la décision d'Ankara d'acheter le système antimissile russe S-400.
La presse est habituellement autorisée à filmer le début des rencontres bilatérales du ministre américain de la Défense, ce qui permet aux journalistes de poser une ou deux questions aux participants.
La discrétion observée mardi est apparue comme un effort destiné à éviter aux deux hommes d'être interrogés sur les tensions en cours.
Ankara menace depuis des mois de lancer une offensive dans le nord-est syrien contre des milices kurdes syriennes qu'il considère comme "terroristes", mais qui sont alliées de Washington dans la lutte contre le groupe Etat islamique.
Par ailleurs, Ankara a entrepris d'acheter, en même temps, des S-400 russes et des F-35 américains, mais les Etats-Unis redoutent que cela ne mette en danger les secrets technologiques de leurs F-35, des avions de chasse ultrasophistiqués. L'administration Trump a donc suspendu début avril la livraison au gouvernement turc d'équipements liés à ces avions.
Cela n'a pas paru ébranler le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a déclaré la semaine dernière que la Turquie pourrait en fait avancer la date de livraison du S-400 russe, prévue en juillet, et non l'annuler comme le demande Washington.