Yémen: offensive contre Al-Qaïda, un chef du réseau abattu
AFP
Sanaa - Les autorités yéménites ont annoncé vendredi avoir abattu un chef d'Al-Qaïda soupçonné d'implication dans des attentats et des enlèvements d'étrangers, portant un nouveau coup au réseau extrémiste, cible depuis plus d'une semaine d'une large offensive de l'armée.
Les militaires ont lancé le 29 avril une opération pour déloger Al-Qaïda de ses bastions des provinces de Chabwa et d'Abyane, dans le sud du pays, faisant craindre une intensification des opérations du réseau en représailles.
"Ces énormes pertes vont pousser Al-Qaïda à commettre des actes hystériques et désespérés, en mobilisant ses partisans et ses cellules dormantes pour s'en prendre aux officiers de la police et de l'armée", avait indiqué lundi le ministère dans un communiqué.
Al-Qaïda au Yémen, bien implanté dans le sud et l'Est du pays, est considérée par les Etats-Unis comme la plus dangereuse des branches du réseau extrémiste.
Chaëf Mohamed Saïd al-Chabwani a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'un accrochage avec les forces de sécurité près du palais présidentiel à Sanaa, a indiqué un porte-parole du haut comité de la sécurité dans un communiqué.
Il était, selon le texte, "l'un des membres d'Al-Qaïda les plus dangereux et les plus recherchés, et l'un des chefs du réseau (...) impliqué dans l'enlèvement et l'assassinat de policiers et de ressortissants étrangers".
Traqué par les forces de sécurité qui tentaient de l'arrêter sur la rue 45, Chaëf Mohamed Saïd al-Chabwani a ouvert le feu contre ses poursuivants, qui ont répliqué "le tuant et tuant l'un de ses accompagnateurs", a ajouté le porte-parole.
Trois autres personnes qui se trouvaient dans la voiture à bord de laquelle circulait M. Chabwani ont été arrêtées, a indiqué à l'AFP une source policière, précisant que deux d'entre elles avaient été blessées dans la fusillade.
Mercredi déjà, les forces de sécurité avaient annoncé avoir abattu Waël Abdallah Massoud al-Waëli, le chef "d'une cellule terroriste", responsable du meurtre d'un ressortissant français en début de semaine à Sanaa. Et le ministère de l'Intérieur avait annoncé l'arrestation de "cinq terroristes d'Al-Qaïda (...) et la saisie d'armes et de munitions dans divers quartiers de Sanaa".
Les autorités sont determinées à "traquer et arrêter les terroristes et leurs partisans pour les présenter à la justice", a souligné le porte-parole du haut comité de la sécurité.
- Ambassades visées -
Jeudi soir, l'ambassade d'Arabie saoudite a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de victime, a indiqué une source de sécurité.
"Des hommes armés circulant en voiture ont tiré en direction des gardes de l'ambassade saoudienne, avant de prendre la fuite", a déclaré cette source à l'AFP.
La multiplication des actes de violence a conduit les Etats-Unis, principal allié du Yémen dans la lutte contre le terrorisme, à annoncer mercredi soir la fermeture de leur ambassade au public, une mesure qui, selon un employé, restera en vigueur "jusqu'à nouvel ordre".
Contrairement aux représentations des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou du Qatar, installées dans le nord de Sanaa, l'ambassade d'Arabie saoudite est située dans le quartier diplomatique de Hadda, dans le sud de la capitale, théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques armées et de rapts visant notamment des diplomates ou des ressortissants étrangers.
Le Yémen, où la population est fortement armée, est touché par une violence endémique, qui cible notamment ses installations pétrolières, privant le pays d'une part importante de ses recettes.
Elles ont baissé de plus de moitié au premier trimestre 2014, s'établissant à 348 millions de dollars (plus de 251 millions d'euros), contre 731 millions USD (environ 528 millions d'euros) durant la même période l'an passé, selon un rapport de la Banque centrale du Yémen.
Cette semaine encore, un important oléoduc de l'est du pays a été saboté par des hommes armés, provoquant une interruption du pompage du brut.
"Ces énormes pertes vont pousser Al-Qaïda à commettre des actes hystériques et désespérés, en mobilisant ses partisans et ses cellules dormantes pour s'en prendre aux officiers de la police et de l'armée", avait indiqué lundi le ministère dans un communiqué.
Al-Qaïda au Yémen, bien implanté dans le sud et l'Est du pays, est considérée par les Etats-Unis comme la plus dangereuse des branches du réseau extrémiste.
Chaëf Mohamed Saïd al-Chabwani a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'un accrochage avec les forces de sécurité près du palais présidentiel à Sanaa, a indiqué un porte-parole du haut comité de la sécurité dans un communiqué.
Il était, selon le texte, "l'un des membres d'Al-Qaïda les plus dangereux et les plus recherchés, et l'un des chefs du réseau (...) impliqué dans l'enlèvement et l'assassinat de policiers et de ressortissants étrangers".
Traqué par les forces de sécurité qui tentaient de l'arrêter sur la rue 45, Chaëf Mohamed Saïd al-Chabwani a ouvert le feu contre ses poursuivants, qui ont répliqué "le tuant et tuant l'un de ses accompagnateurs", a ajouté le porte-parole.
Trois autres personnes qui se trouvaient dans la voiture à bord de laquelle circulait M. Chabwani ont été arrêtées, a indiqué à l'AFP une source policière, précisant que deux d'entre elles avaient été blessées dans la fusillade.
Mercredi déjà, les forces de sécurité avaient annoncé avoir abattu Waël Abdallah Massoud al-Waëli, le chef "d'une cellule terroriste", responsable du meurtre d'un ressortissant français en début de semaine à Sanaa. Et le ministère de l'Intérieur avait annoncé l'arrestation de "cinq terroristes d'Al-Qaïda (...) et la saisie d'armes et de munitions dans divers quartiers de Sanaa".
Les autorités sont determinées à "traquer et arrêter les terroristes et leurs partisans pour les présenter à la justice", a souligné le porte-parole du haut comité de la sécurité.
- Ambassades visées -
Jeudi soir, l'ambassade d'Arabie saoudite a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de victime, a indiqué une source de sécurité.
"Des hommes armés circulant en voiture ont tiré en direction des gardes de l'ambassade saoudienne, avant de prendre la fuite", a déclaré cette source à l'AFP.
La multiplication des actes de violence a conduit les Etats-Unis, principal allié du Yémen dans la lutte contre le terrorisme, à annoncer mercredi soir la fermeture de leur ambassade au public, une mesure qui, selon un employé, restera en vigueur "jusqu'à nouvel ordre".
Contrairement aux représentations des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou du Qatar, installées dans le nord de Sanaa, l'ambassade d'Arabie saoudite est située dans le quartier diplomatique de Hadda, dans le sud de la capitale, théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques armées et de rapts visant notamment des diplomates ou des ressortissants étrangers.
Le Yémen, où la population est fortement armée, est touché par une violence endémique, qui cible notamment ses installations pétrolières, privant le pays d'une part importante de ses recettes.
Elles ont baissé de plus de moitié au premier trimestre 2014, s'établissant à 348 millions de dollars (plus de 251 millions d'euros), contre 731 millions USD (environ 528 millions d'euros) durant la même période l'an passé, selon un rapport de la Banque centrale du Yémen.
Cette semaine encore, un important oléoduc de l'est du pays a été saboté par des hommes armés, provoquant une interruption du pompage du brut.