mmigration clandestine: opération de police contre une filière asiatique
AFP
La Police de l'Air et des frontières (PAF) menait mercredi matin "une vaste opération de démantèlement d'une filière clandestine très importante d'origine asiatique", a annoncé sur Europe 1 le ministre de l'Immigration Eric Besson, selon lequel "huit têtes du réseau ont été interpellées".
L'opération a démarré à 06H00 du matin, selon le ministre qui n'a pas précisé la zone géographique concernée. Selon une source proche de l'enquête, cette opération, "sur commission rogatoire d'un juge d'instruction", a été menée "à Paris et dans la région parisienne".
"Il y a des dizaines de perquisitions en cours. Les huit têtes du réseau ont été interpellées entre 06H00 et 07H00 ce matin", a annoncé Eric Besson.
Une source proche de l'enquête a précisé qu'il avait été procédé à "11 interpellations, dont 8 organisateurs, du passeur à la tête de réseau, et 3 étrangers en situation irrégulière".
"Pour donner un ordre de grandeur, a ajouté M. Besson, ils faisaient payer des ressortissants d'origine asiatique 3.000 euros pour faire leur sale travail".
"Ce sont des filières mafieuses, des filières criminelles. Les passeurs gagnent beaucoup d'argent", a dit encore M. Besson qui a souligné vouloir "déclarer la guerre aux passeurs, aux filières clandestines".
Eric Besson a aussi annoncé qu'il signerait jeudi une circulaire par laquelle "nous allons donner aux préfets la possibilité d'accorder des titres de séjour provisoire aux clandestins victimes de filières clandestines qui décideraient de les dénoncer".
M. Besson, qui s'est défendu de vouloir récompenser des collaborateurs, a dit que "son objectif premier était de démanteler les filières".
"Mettez-vous à la place de ces immigrés illégaux", a-t-il dit, "ils sont aujourd'hui dans un statut qui ne leur permet pas de dénoncer leurs tristes conditions puisque, justement, ils n'ont aucune titre de séjour. Ils peuvent avoir peur d'aller voir la police ou la gendarmerie".
"Avec le système que nous allons mettre en place, ils savent que s'ils dénoncent ceux qui les ont mis dans cette situation, ils peuvent obtenir instantanément un titre de séjour provisoire et coopérer avec la police", a fait valoir M. Besson.
"Il y a des dizaines de perquisitions en cours. Les huit têtes du réseau ont été interpellées entre 06H00 et 07H00 ce matin", a annoncé Eric Besson.
Une source proche de l'enquête a précisé qu'il avait été procédé à "11 interpellations, dont 8 organisateurs, du passeur à la tête de réseau, et 3 étrangers en situation irrégulière".
"Pour donner un ordre de grandeur, a ajouté M. Besson, ils faisaient payer des ressortissants d'origine asiatique 3.000 euros pour faire leur sale travail".
"Ce sont des filières mafieuses, des filières criminelles. Les passeurs gagnent beaucoup d'argent", a dit encore M. Besson qui a souligné vouloir "déclarer la guerre aux passeurs, aux filières clandestines".
Eric Besson a aussi annoncé qu'il signerait jeudi une circulaire par laquelle "nous allons donner aux préfets la possibilité d'accorder des titres de séjour provisoire aux clandestins victimes de filières clandestines qui décideraient de les dénoncer".
M. Besson, qui s'est défendu de vouloir récompenser des collaborateurs, a dit que "son objectif premier était de démanteler les filières".
"Mettez-vous à la place de ces immigrés illégaux", a-t-il dit, "ils sont aujourd'hui dans un statut qui ne leur permet pas de dénoncer leurs tristes conditions puisque, justement, ils n'ont aucune titre de séjour. Ils peuvent avoir peur d'aller voir la police ou la gendarmerie".
"Avec le système que nous allons mettre en place, ils savent que s'ils dénoncent ceux qui les ont mis dans cette situation, ils peuvent obtenir instantanément un titre de séjour provisoire et coopérer avec la police", a fait valoir M. Besson.