Après le succès de la COP22, Bab ighli, un site approprié pour accueillir un Centre de Congrès
L’urbanisme événementiel, un levier pour le développement des villes
Mostafa KHEIREDDINE
Ville touristique par excellence, la ville ocre est aussi une destination prisée depuis fort longtemps pour de grands événements internationaux à caractère politique (Sommet de l'UMA en 1989), économique (sommet du GATT en 1995), culturel (Festival du film depuis 2001), sportif (Marathon de Marrakech depuis 1988), droits de l'homme (sommet mondial des droits de l'homme en 2014), sans parler des centaines de rencontres nationales à caractère scientifique et professionnel.
La réussite, sur tous les registres, de l’organisation de la 22ème conférence des Parties sur les changements climatiques, qui a réuni, outre les 70 chefs d’Etats et de gouvernements, plus de 30000 participants venus des quatre coins du monde, en est un argument de taille pour doter la ville d’un Centre de congrès aux standards internationaux. Se doter d’un tel équipement, est de nature à booster la ville de Marrakech en matière de tourisme de congrès et de réunions.
L’urbanisme événementiel, un levier pour le développement des villes
De par leur dimension internationale, les grands événements sont devenus, de nos jours, des leviers de développement, voire de véritables stratégies d’urbanisation et de développement de la ville contemporaine. En effet, beaucoup de villes s’appuient sur les événements d’ordre politique, sportif, culturel à caractère éphémère pour créer de la valeur durable et rehausser leur urbanité.
La ville de Marrakech n’échappe pas à cette règle, et à chaque fois, qu’elle est l’hôte d’un événement, une mue urbaine s’accomplit à l’échelle du territoire. Se doter d’un réseau de vélos en libre service -vélib- ; d’un réseau de bus électriques et de bus haut niveau de services ; se permettre une mise à niveau de son mobilier urbain et de ses espaces publics, et s’offrir l’opportunité de créer des milliers d’emplois, sont les principaux acquis, et non les moindres, de la tenue d’un événement comme la COP22. Ce sommet sur les changements climatiques, a été un événement à multiples retombées socio-économiques, sans parler de la visibilité pour la ville ocre sur la scène internationale.
Bab ighli, un emplacement stratégique pour un Centre de Congrès
Dotée de la première capacité hôtelière à l’échelle nationale, d’un aéroport à deux pas du centre ville, d’une liaison ferroviaire, d’une mobilité urbaine en amélioration continue, et des services spécialisés (interprétariat, animation,...) de bonne facture, la ville de Marrakech a tous les atouts pour accueillir, à l’avenir, d'autres grands événements capables de lui conférer une notoriété internationale.
Pour cela, sa dotation en un Centre de Congrès, idéalement au niveau du site Bab Ighli d’une superficie de 25 ha, est de nature à pérenniser cette destination chez les décideurs institutionnels, les acteurs économiques nationaux, voire internationaux. Et delà, au tourisme culturel, la ville de Marrakech s’offrira le tourisme de congrès et de rencontres scientifiques, qui à aujourd’hui, la ville de Casablanca, en fait cavalier seul.
Toutefois, importe-il de souligner, que la solidité d’une telle stratégie d’urbanisme événementiel exige un meilleur dosage entre l’éphémère et le durable, car au delà de l’organisation d’un événement et les économies qui en découlent, la ville doit être attractive, planifiée, aménagée et gouvernée selon les standards reconnus mondialement.
Mostafa KHEIREDDINE
Urbaniste senior /Université de Montréal
Chercheur en sciences de la ville
La réussite, sur tous les registres, de l’organisation de la 22ème conférence des Parties sur les changements climatiques, qui a réuni, outre les 70 chefs d’Etats et de gouvernements, plus de 30000 participants venus des quatre coins du monde, en est un argument de taille pour doter la ville d’un Centre de congrès aux standards internationaux. Se doter d’un tel équipement, est de nature à booster la ville de Marrakech en matière de tourisme de congrès et de réunions.
L’urbanisme événementiel, un levier pour le développement des villes
De par leur dimension internationale, les grands événements sont devenus, de nos jours, des leviers de développement, voire de véritables stratégies d’urbanisation et de développement de la ville contemporaine. En effet, beaucoup de villes s’appuient sur les événements d’ordre politique, sportif, culturel à caractère éphémère pour créer de la valeur durable et rehausser leur urbanité.
La ville de Marrakech n’échappe pas à cette règle, et à chaque fois, qu’elle est l’hôte d’un événement, une mue urbaine s’accomplit à l’échelle du territoire. Se doter d’un réseau de vélos en libre service -vélib- ; d’un réseau de bus électriques et de bus haut niveau de services ; se permettre une mise à niveau de son mobilier urbain et de ses espaces publics, et s’offrir l’opportunité de créer des milliers d’emplois, sont les principaux acquis, et non les moindres, de la tenue d’un événement comme la COP22. Ce sommet sur les changements climatiques, a été un événement à multiples retombées socio-économiques, sans parler de la visibilité pour la ville ocre sur la scène internationale.
Bab ighli, un emplacement stratégique pour un Centre de Congrès
Dotée de la première capacité hôtelière à l’échelle nationale, d’un aéroport à deux pas du centre ville, d’une liaison ferroviaire, d’une mobilité urbaine en amélioration continue, et des services spécialisés (interprétariat, animation,...) de bonne facture, la ville de Marrakech a tous les atouts pour accueillir, à l’avenir, d'autres grands événements capables de lui conférer une notoriété internationale.
Pour cela, sa dotation en un Centre de Congrès, idéalement au niveau du site Bab Ighli d’une superficie de 25 ha, est de nature à pérenniser cette destination chez les décideurs institutionnels, les acteurs économiques nationaux, voire internationaux. Et delà, au tourisme culturel, la ville de Marrakech s’offrira le tourisme de congrès et de rencontres scientifiques, qui à aujourd’hui, la ville de Casablanca, en fait cavalier seul.
Toutefois, importe-il de souligner, que la solidité d’une telle stratégie d’urbanisme événementiel exige un meilleur dosage entre l’éphémère et le durable, car au delà de l’organisation d’un événement et les économies qui en découlent, la ville doit être attractive, planifiée, aménagée et gouvernée selon les standards reconnus mondialement.
Mostafa KHEIREDDINE
Urbaniste senior /Université de Montréal
Chercheur en sciences de la ville