Japon: démantèlement d'un sixième réacteur, vieux de 39 ans
romandie - AFP
Tokyo - La compagnie d'électricité Shikoku Electric Power a finalement renoncé vendredi à relancer un de ses réacteurs âgé de 39 ans, considérant qu'il serait trop coûteux de prolonger sa durée de vie.
Elle prévoit de déconstruire l'unité Ikata 1 située dans la préfecture d'Ehime (sud-ouest) et mise en exploitation en septembre 1977, une décision qui porte à six le nombre de démantèlements d'installations nucléaires précipités par l'accident de Fukushima qui avait par ailleurs condamné les six réacteurs du complexe accidenté Fukushima Daiichi.
Depuis ce drame, les réacteurs au Japon ne doivent pas fonctionner plus de quatre décennies. Mais, moyennant des contrôles poussés et modifications techniques, ils peuvent en théorie obtenir une dérogation pour 20 ans supplémentaires.
Dans le cas présent, le coût des travaux de mise en conformité a toutefois été jugé trop élevé au regard de la faible capacité du réacteur (moins de 600 mégawatts), a expliqué la compagnie exploitante dans un communiqué. Celui-ci a été évalué à environ 200 milliards de yens (1,6 milliard d'euros), selon le quotidien économique Nikkei, citant des estimations de l'entreprise.
Dans cette centrale d'Ikata, la tranche numéro 3, plus récente, pourrait être remise en exploitation en juillet.
Cinq autres démantèlements avaient été décidés l'an dernier, pour la première fois depuis le désastre de mars 2011.
Actuellement, sur les 43 réacteurs restants dans l'archipel (contre 54 avant l'accident de Fukushima), seulement deux ont été remis en service (Sendai 1 et 2, sud) après deux ans sans énergie nucléaire.
Deux autres (Takahama 3 et 4, ouest) avaient été relancés en tout ou partie, mais la justice a contraint l'opérateur, Kansai Electric, à les stopper pour des raisons de sûreté.
Les deux autres unités du site (Takahama 1 et 2) ont aussi été jugées conformes aux nouvelles normes édictées après Fukushima. Mais du fait de leur grand âge (plus de 40 ans), elles doivent encore obtenir un certificat d'exception afin d'être utilisées deux décennies de plus.
Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques (l'industrie a besoin d'énergie et l'importer coûte cher), le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe plaide depuis trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés, en dépit d'une opinion publique majoritairement contre.
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Depuis ce drame, les réacteurs au Japon ne doivent pas fonctionner plus de quatre décennies. Mais, moyennant des contrôles poussés et modifications techniques, ils peuvent en théorie obtenir une dérogation pour 20 ans supplémentaires.
Dans le cas présent, le coût des travaux de mise en conformité a toutefois été jugé trop élevé au regard de la faible capacité du réacteur (moins de 600 mégawatts), a expliqué la compagnie exploitante dans un communiqué. Celui-ci a été évalué à environ 200 milliards de yens (1,6 milliard d'euros), selon le quotidien économique Nikkei, citant des estimations de l'entreprise.
Dans cette centrale d'Ikata, la tranche numéro 3, plus récente, pourrait être remise en exploitation en juillet.
Cinq autres démantèlements avaient été décidés l'an dernier, pour la première fois depuis le désastre de mars 2011.
Actuellement, sur les 43 réacteurs restants dans l'archipel (contre 54 avant l'accident de Fukushima), seulement deux ont été remis en service (Sendai 1 et 2, sud) après deux ans sans énergie nucléaire.
Deux autres (Takahama 3 et 4, ouest) avaient été relancés en tout ou partie, mais la justice a contraint l'opérateur, Kansai Electric, à les stopper pour des raisons de sûreté.
Les deux autres unités du site (Takahama 1 et 2) ont aussi été jugées conformes aux nouvelles normes édictées après Fukushima. Mais du fait de leur grand âge (plus de 40 ans), elles doivent encore obtenir un certificat d'exception afin d'être utilisées deux décennies de plus.
Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques (l'industrie a besoin d'énergie et l'importer coûte cher), le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe plaide depuis trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés, en dépit d'une opinion publique majoritairement contre.
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