Afrique du Nord: Urgence de faire face aux attaques des groupes terroristes au nom
allafrica
Par Merzak Meneceur
Mohamed Aïssa au colloque «L'islam spirituel et les défis contemporain
«Les débats qui se déroulent actuellement à l'Unesco sur la nécessité d'assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel, et les nombreuses réunions organisées pour la promotion du vivre ensemble, attestent de l'urgence de faire face aux attaques perpétrées par des groupes de terroristes et de criminels au nom de l'islam qui est totalement étranger à leurs actions», a déclaré le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de son allocution inaugurale du colloque «L'Islam spirituel et les défis contemporains» qui se tient depuis hier matin au siège de l'Unesco à Paris
«Les débats qui se déroulent actuellement à l'Unesco sur la nécessité d'assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel, et les nombreuses réunions organisées pour la promotion du vivre ensemble, attestent de l'urgence de faire face aux attaques perpétrées par des groupes de terroristes et de criminels au nom de l'islam qui est totalement étranger à leurs actions», a déclaré le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de son allocution inaugurale du colloque «L'Islam spirituel et les défis contemporains» qui se tient depuis hier matin au siège de l'Unesco à Paris.
Devant un parterre de plusieurs centaines de participants au colloque de deux jours de l'Association internationale soufie Âlawia (Aisa), le ministre a souligné que «pour avoir payé un lourd tribu au terrorisme et à l'extrémisme religieux, l'Algérie mesure l'ampleur des défis auxquels sont confrontés aujourd'hui les pays dont les populations sont attaquées et les patrimoines millénaires dévastés». «Le défi commun qui s'impose à nous tous en ces moments de trouble et souvent d'incompréhension, réside essentiellement dans le rétablissement de la confiance, en empêchant la diffusion du climat de suspicion à l'égard de l'islam et en dissociant cette noble religion de paix et de dialogue de la violence exercée en son nom à des fins criminelles», ajoutera le ministre.
Mohamed Aïssa a également fait état que «forte de son expérience, l'Algérie œuvre avec ses voisins du Sahel pour redonner la parole aux leaders religieux qui, par leur résistance et leur rejet des pratiques extrémistes étrangères, continuent de plaider en faveur du vivre ensemble et de la tolérance». A cet égard, il a indiqué que «cette coopération inclut naturellement la formation des imams et des intervenants dans le fait religieux pour contrer les discours extrémistes et les idéologies violentes».
Evoquant les thèmes du colloque qui se tient à l'occasion du 100e anniversaire de la fondation à Mostaganem de l'Ordre Soufi Al-Âlawi, le ministre a estimé que durant sa vie le penseur, théologien et philosophe «a eu une influence majeure sur le mouvement soufi en Algérie et dans d'autres parties du monde au début du XXe siècle» et que «sa doctrine spirituelle ou sa voie (tarîqa), fondée sur les valeurs essentielles de l'islam que sont la paix, la tolérance et le bien-être commun, a été d'un apport substantiel au dialogue interreligieux».
Au cours de cette séance inaugurale du colloque, Cheikh Khaled Bentounès, arrière-petit-fils de Cheikh Mustapha al-Âlawi, leader de l'Ordre soufi Âlawi, président d'honneur de Aisa, a également pris la parole pour souligner que le soufisme «veut montrer l'autre visage de l'islam, celui qui invite à la fraternité, qui invite tout être humain à l'essentiel». «La spiritualité de l'islam doit être plus que jamais revivifiée, redécouverte, repensée. Sans cela, les difficultés ne feront que s'amplifier et la société humaine se fracasser», a ajouté Bentounès qui a conclu sur une note d'optimisme sur l'Algérie, «pays capable d'enfanter des hommes capables de porter haut la lumière».
Tous les travaux de la première journée ont été consacrés à l'œuvre du fondateur de l'ordre soufi avec des interventions de ministres, théologiens, chercheurs et professeurs de France, d'Algérie, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de Bosnie-Herzégovine, de Turquie et du Liban, sur plusieurs thèmes, dont le caractère universel de son enseignement, la cosmologie à travers sont traité Miftah al-shuhûd ou ses pratiques journalistiques (il dota l'ordre d'une imprimerie dès 1924 et édita à partir de 1926 la revue El Balagh El Djazaïri). Deux tables rondes ont complété le programme, l'une sur le soufisme et l'humanisme, l'autre sur la réforme nécessaire de l'islam. La journée d'aujourd'hui sera consacrée à «L'islam spirituel et le vivre ensemble».
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«Les débats qui se déroulent actuellement à l'Unesco sur la nécessité d'assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel, et les nombreuses réunions organisées pour la promotion du vivre ensemble, attestent de l'urgence de faire face aux attaques perpétrées par des groupes de terroristes et de criminels au nom de l'islam qui est totalement étranger à leurs actions», a déclaré le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de son allocution inaugurale du colloque «L'Islam spirituel et les défis contemporains» qui se tient depuis hier matin au siège de l'Unesco à Paris.
Devant un parterre de plusieurs centaines de participants au colloque de deux jours de l'Association internationale soufie Âlawia (Aisa), le ministre a souligné que «pour avoir payé un lourd tribu au terrorisme et à l'extrémisme religieux, l'Algérie mesure l'ampleur des défis auxquels sont confrontés aujourd'hui les pays dont les populations sont attaquées et les patrimoines millénaires dévastés». «Le défi commun qui s'impose à nous tous en ces moments de trouble et souvent d'incompréhension, réside essentiellement dans le rétablissement de la confiance, en empêchant la diffusion du climat de suspicion à l'égard de l'islam et en dissociant cette noble religion de paix et de dialogue de la violence exercée en son nom à des fins criminelles», ajoutera le ministre.
Mohamed Aïssa a également fait état que «forte de son expérience, l'Algérie œuvre avec ses voisins du Sahel pour redonner la parole aux leaders religieux qui, par leur résistance et leur rejet des pratiques extrémistes étrangères, continuent de plaider en faveur du vivre ensemble et de la tolérance». A cet égard, il a indiqué que «cette coopération inclut naturellement la formation des imams et des intervenants dans le fait religieux pour contrer les discours extrémistes et les idéologies violentes».
Evoquant les thèmes du colloque qui se tient à l'occasion du 100e anniversaire de la fondation à Mostaganem de l'Ordre Soufi Al-Âlawi, le ministre a estimé que durant sa vie le penseur, théologien et philosophe «a eu une influence majeure sur le mouvement soufi en Algérie et dans d'autres parties du monde au début du XXe siècle» et que «sa doctrine spirituelle ou sa voie (tarîqa), fondée sur les valeurs essentielles de l'islam que sont la paix, la tolérance et le bien-être commun, a été d'un apport substantiel au dialogue interreligieux».
Au cours de cette séance inaugurale du colloque, Cheikh Khaled Bentounès, arrière-petit-fils de Cheikh Mustapha al-Âlawi, leader de l'Ordre soufi Âlawi, président d'honneur de Aisa, a également pris la parole pour souligner que le soufisme «veut montrer l'autre visage de l'islam, celui qui invite à la fraternité, qui invite tout être humain à l'essentiel». «La spiritualité de l'islam doit être plus que jamais revivifiée, redécouverte, repensée. Sans cela, les difficultés ne feront que s'amplifier et la société humaine se fracasser», a ajouté Bentounès qui a conclu sur une note d'optimisme sur l'Algérie, «pays capable d'enfanter des hommes capables de porter haut la lumière».
Tous les travaux de la première journée ont été consacrés à l'œuvre du fondateur de l'ordre soufi avec des interventions de ministres, théologiens, chercheurs et professeurs de France, d'Algérie, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de Bosnie-Herzégovine, de Turquie et du Liban, sur plusieurs thèmes, dont le caractère universel de son enseignement, la cosmologie à travers sont traité Miftah al-shuhûd ou ses pratiques journalistiques (il dota l'ordre d'une imprimerie dès 1924 et édita à partir de 1926 la revue El Balagh El Djazaïri). Deux tables rondes ont complété le programme, l'une sur le soufisme et l'humanisme, l'autre sur la réforme nécessaire de l'islam. La journée d'aujourd'hui sera consacrée à «L'islam spirituel et le vivre ensemble».
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